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 MAYFIELD C. Perle

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Dernière édition par Perle C. Mayfield le Dim 16 Jan 2011, 2:53 pm, édité 2 fois
MessageSujet: MAYFIELD C. Perle   MAYFIELD C. Perle EmptyDim 09 Jan 2011, 5:27 pm




Perle, Charly Mayfield

    … Je serai frivole et décadent pour te surprendre ♪.



✖ ✖ ✖ ✖ ✖
♣ Informations générales.

    MAYFIELD C. Perle Sanstitre7gr


      Nom: Mayfield.
      Prénom: Perle Charly.
      Surnom: Vous faites comme bon vous semble.
      Âge: 17 ans.
      Groupe:
      Origine: Anglaise. Ce qui ne réveille pas en lui des manières nobles et distinguées. Ha ! Ses parents étaient tous deux de Chester, et il n'a jamais cherché à remonter davantage dans son arbre généalogique. Et pourtant... L'eut-il fait, il aurait découvert que du sang chinois s'était mêlé à celui des Mayfield, durant la guerre... Toujours est-il qu'il revendique ses origines, et il se plaît à cultiver ce petit côté gentleman qui lui est cher. Par ailleurs, ses racines britanniques transparaissent très clairement de par son irrésistible accent.
      Orientation sexuelle: Pas de préférence, pas de différence, il s’en fout en fait. Il ne crache pas là-dessus non-plus. Disons qu’il suffit de le guider, pour le réveiller de cette indifférence qui l’habite. A vous de voir, tentez donc votre chance. Rira bien qui rira le dernier.
      Rang souhaité: Vous pouvez choisir de ne pas en mettre.


♣ Description approfondie.



    Physiquement:

    Véritable Adonis. Je sais ce que vous pensez. Vous vous dites que Perle a un ego démesuré, alors que c'est normal qu'il se considère comme un, et je cite 'véritable Adonis'. Vous n'avez pas entièrement tord. En effet, c'est le genre de Perle de se voir aussi beau qu'un dieu... Mais est-ce qu'il vous est venu à l'esprit qu'il pourrait réellement être beau comme un Adonis ? C'est une chose de croire qu'on est beau et une autre totalement différente que de l'être vraiment. Mais en ce qui concerne le garçon, on ne peut pas dire qu'il se fourre le doigt dans l'œil. Non, Perle n'est pas laid et il n'est pas beau qu'à moitié, il est carrément sexy à en tomber par terre et à en baver. Ce qui cause, pour la plupart des gens, une sorte de grommellement. En effet, où est la justice ? Un mec qui se croit beau et sexy comme le diable qui l'est réellement, ça n'est pas juste, c'est même carrément frustrant ! Mais que voulez-vous, dame nature était d'humeur chiante le jour où elle eut le malheur de penser à créer Perle. Les premières fois qu'on le voit, il est facile de le prendre pour un mannequin ou un truc du genre, un mannequin confiant en ses charmes qui marche d'un pas sûr et qui n'a pas l'air très commode. C'est l'apparence qu'il dégage, mais encore ? Parce que si on regarde plus en détail la physionomie de Perle, sans doute on peut découvrir bien des secrets... Et si on commençait ?

    Ce qui attire le plus le regard au premier abord chez le jeune Perle reste indéniablement sa chevelure. Teints d’un noir de jais dit-"flamboyant" par caprice, ils lui descendent jusqu’au dessous des épaules, fils de lin légèrement bouclés, délicats. Fins et souvent rebelles, ils lui tombent régulièrement devant les yeux, ou sur ses joues, traversant son front en diagonale vers son oreille. Ils suivent ses mouvements et épousent la forme de son cou, de ses épaules, en une bataille désordonnée et inflexible. Paraissent dotés d’une vie propre, d’une conscience indifférente à celle de leur propriétaire. Donnent l’image d’une couronne de feu autour du visage saillant de Perle. Une figure à la peau opalescente, diaphane, translucide telle une pâme statue de marbre, dont le seul défaut observable est une cicatrice effilée à la joue droite. Elle comporte des pommettes hauts-placées, parsemées de tâches de rousseurs, décharnées, au-dessus desquelles se trouvent deux yeux gris. Ces prunelles argentées restent fixes en permanence, ne se retournant jamais dans leur cadre d’une couleur laiteuse, parcourue de minuscules vaisseaux sanguins. Qu’un insupportable bruit retentisse, qu’on lui touche le bras, ou qu’un quelconque boucan se manifeste, il est rare de voir ces pupilles silencieuses, telles deux diamants quasiment transparents et délicats, bouger furtivement. Ce qui met mal à l’aise un nombre non négligeables de personnes, effrayés par l’indifférence de ce regard fragile, instable et éphémère.

    Bouche pincée, lèvres étroites, son sourire tremblant se révèle, selon l’occasion, moqueur, angélique, rassurant, ou fou. Des sourcils noirs bien dessinés et arqués se froncent et s’élèvent en fonction des sentiments passagers qui le traversent. Deux éléments qui sont pourtant loin de compenser l’inexpressivité de sa physionomie.

    Une carrure androgyne complète le tableau du jeune homme svelte. Un cou de cygne, long, cassant et gracieux, débouchant sur des épaules de moindre envergure que celle de ses camarades, et une taille étroite comportant des hanches saillantes sous le tissu de ses tee-shirts. Ses cuisses fuselées surmontent des genoux cagneux dans des jambes longilignes et maigres. Ses mains à elles-seules cependant, semblent incarner toute la féminité criante qui se dégage de l’adolescent. D’une proportion respectable, distinguées, ses doigts semblant à peine plus épais que les os qui les composent, elles sont terminées par des ongles taillés en une pointe arrondie, leur surface satinée se révélant presque limpides et brillants dans la lumière, fantômes cireux dans l’obscurité. Impression renforcée par sa voix grave, discrète, furtive, qui s’insinue partout tel un serpent tentateur dans les esprits, parcourant les couloirs tel un esprit gris et fumeux.

    Malgré sa beauté subjective, il se dégage de l’adolescent une aura maladive et malingre. Physique émacié, silhouette squelettique, sa minceur pourrait provenir de sa malnutrition comme de la nature de son métabolisme. La mort semble s’accrocher à chacun de ses muscles telle une combinaison macabre, une seconde peau lugubre. Habillé de manteaux amples, de chemises serrées contre son torse imberbe, de bottes montantes, de chaussures cirées, de pantalons en cuir ou de jeans moulants, de gants noirs, de colliers pendant dans le vide, il est l’image de la perversion et de la Grande Faucheuse. Loin de privilégier l’aspect esthétique, bien qu’il y accorde assez d’importance, il choisit ses vêtements en fonction de leur texture : selon son humeur, il optera pour une texture douce ou rêche, froide ou brulante, droite ou animée. Orbites vides et phalanges tuméfiées ; cervelle à découvert et capuche sombre. Mortelle luxure personnifiée.

    Taille : 1m87
    Poids : 54 kg

    Psychologiquement:

    « Faîtes place. »


    Perle est, avant tout, un adolescent extrêmement sensible sous son sérieux apparent. Les nerfs à fleur de peau. Lorsqu’il se sent inférieur, il se laisse aller à des crises d’angoisse où se mêlent gémissements et respirations saccadées, ces situations rendues courantes par sa perpétuelle recherche de la perfection. Pour lui, une seule erreur survenu, un demi-point manquant, un calcul faussé, et tout s’écroule. Il veut une suite réfléchie et unie, un engrenage huilé et silencieux, un paysage de senteurs chimiques, calculées et contrôlées sans une marge de liberté. Ce qui dépasse doit être éliminé sur le champ. Le fait que les problèmes accumulés sur son parcours découlent uniquement de ses erreurs le met hors de lui. La plus petite poussière qui pourrait fausser son raisonnement doit être éradiquée sans scrupules, dut-il recourir à des moyens extrêmes et dangereux, illicites et immoraux. Fragile, tel un fémur de cristal, une seul remarque minime et critique peut l’accabler et le détruire en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Dépressif et exalté, ses crises sont fréquentes, incontrôlables, et il doit ainsi s’exiler dans un endroit désert en attendant qu’elles passent, ne supportant pas de sentir le mépris ou l’incompréhension d’éventuels spectateurs. Ces excès de tension le poussent à prendre des médicaments ‘’adaptés’’ qui, par leurs effets secondaires, aggravent souvent la situation. Calmants et antidépresseurs fleurissent dans sa chambre, bien qu’ils soient, comme dit plus avant, incapables de gérer cette angoisse infondée. Susceptible et rancunier, il n’apprécie aucunement qu’un tiers lui fasse remarquer ses faiblesses, et est capable de ne plus adresser la parole à la personne en question jusqu’à ce que celle-ci s’excuse. Irritable sur ce sujet, voire franchement nerveux et irascible, il se met alors dans une colère noire et passe sa rage sur les objets environnants, se blessant et se complaisant dans cette douleur physique pour compenser ses blessures psychologiques. Aussi têtu qu’instable, ses réactions déséquilibrées sont parfois imprévisibles. Il lui arrive de s’écrouler dans un coin, amorphe, mutique. Alors que sa réaction habituelle reste de hurler des insultes en allemand en faisant preuve d’une violence peu commune. Il est désaxé. Dément. Paranoïaque. Peureux. Et détraqué.

    Deuxième trait de caractère se détachant de lui, son coté, en quelque sorte, psychopathe et sadique. Lorsqu’il s’attache à une personne, il ressent l’envie irrépressible de lui faire du mal, de découper sa chair, de goûter ses entrailles, de réchauffer ses mains avec son sang, d’étrangler, de coupe, d’égorger, d’écraser. Il en a besoin, comme de respirer ou de manger. Le corps des autres, dans toute leur agonie, l’attire et l’aimante. La vraie beauté réside dans les ultimes instants précédant la mort, quand un magma de sang gluant salit les lèvres de la pathétique victime, coule sur son menton déchiqueté, dévale son torse et se mélange au sperme et aux déjections post-mortem. Il apprécie le regard apeuré de ces êtres pitoyables qui se débattent pour survivre en vain, sous son scalpel et sous ses ongles, sous sa peau piquante et sa bouche emplie à ras bord de poison. Il veut connaître le corps dans ses moindres recoins, gouter la viande qui le compose, suivre le chemin des tubes digestifs. L’amour passe à son avis par la désolation, il souhaite contempler le visage de ses amis, de ses aventures sans vie. Inertes. Usés. Parce que rien n’est plus agréable que de sentir qu’il a tout pouvoir sur sa victime. Le monde en rouge, le serpent d’Eden dans sa perverse tentation, le Pierrot cruel, ses yeux sanguins. C’est une pulsion irrépressible qu’il a énormément de mal à contenir.

    Car oui, Perle tente de se contrôler, avec plus ou moins de succès. Dans cette optique, il a lui-même observé son comportement, analysé causes et réactions, et abouti à une conclusion : ce coté sombre se manifeste avec plus d’ardeur lorsque son partenaire est une personne aimée. Plus l’amour qu’il lui porte est intense, plus l’envie de la fouiller le tenaille. Ainsi, il a renoncé à l’attachement aux autres, et garde une distance de sécurité vis-à-vis de ses camarades, bien qu’il leur adresse la parole normalement, et ne puisse donc pas être considéré comme associable à part entière. Il repousse simplement ses sentiments et s’évertue à paraître neutre afin que nul ne lui accorde assez d’attention pour rentrer dans ses bonnes grâces. Quitte à user de remarques désobligeantes quand il sent le danger s’approcher de trop près, quand ses pulsions meurtrières remontent à la surface. Pulsions qu’il vénère autant qu’il les déteste. Il leur doit les instants les plus délicieux de son existence, les plus aliénés et les plus pervers aussi. Il entretient donc un rapport ambigu avec celles-ci. Toujours est-il qu’afin de les soulager, il se mutile régulièrement à l’aide de ses dents, de ses ongles, des cutters et des ciseaux qui se succèdent dans sa trousse. Son outil préféré reste cependant un petit scalpel dont il se sert pour lacérer sa peau, griffer ses poignets, découper cette viande qui le maintient en vie. Il le garde précieusement avec lui partout où il va, le considérant comme un de ses plus fidèles amis.

    Perle dans ses caractéristiques ‘’’lumineuses’’ est adolescent très curieux, qui cherche à comprendre les divers fonctionnements de l’univers et des gens. Il n’hésite pas à poser de questions d’une voix calme et posée, se montrant parfois maladroit avec une candeur surprenante qui parait avoir subsisté à ses épreuves. Revers de la médaille, l’attendrissement ou l’amusement qu’il peut éprouver le ramène, encore une fois, à ses envies sadiques. Hypocrite, il lui arrive de feindre la sympathie avec ceux qu’il exècre dans l’optique de les accabler par la suite. Il est aussi orgueilleux, et ne possède aucun sens de l’humour visible. Ou tout au moins un humour tellement particulier qu’il ne transparait jamais. Les plaisanteries glissent sur lui comme sur du verre. Il se contente de décocher un sourire narquois à son auteur, le toisant de haut, et considérant que le bas plaisir de ‘’faire le clown’’ est strictement ridicule. Sans en détester les concepteurs, il méprise ce trait de caractère et rit rarement. De plus, il a pris la désagréable habitude de pratiquer la politique dite de l’oreille sélective. C'est-à-dire qu’il n’en fait qu’à sa tête, acquiesçant à tout mais n’effectuant que ce qui l’arrange sans en référer à personne. Par contre, il est capable de se souvenir d’une parole malheureuse plusieurs mois et de s’en servir comme une arme par la suite, n’hésitant pas à enjoliver la réalité à son avantage. Perle est prêt à tout pour atteindre ses objectifs.

    Le dernier trait de caractère de Perle. Le sujet étudié se fait remarquer par son insolence. Son arrogance. Que ce soit dans sa gestuelle, dans sa démarche, dans sa manière de s’adosser à un mur, dans sa manière de vous sourire, dans sa manière d‘hausser les sourcils, tout sera fait avec provocation et désinvolture. Il vous regarde de haut, vous provoque avec des rictus, des ricanements, des paroles mielleuses et doucereuses. Il vous provoque avec ses regards scrutateurs, ses regards hautains, ses regards aguicheurs. Le sujet a développé un sentiment de supériorité très important. Il est visiblement intimement persuadé d’être supérieur à tous les autres, d’être le centre du monde et que tout, absolument tout, évolue en fonction de lui et de lui seul. Égocentrique et nombriliste, donc. Mais pas complètement asocial, cependant, vu qu’il semble avoir compris que personne n’est rien sans autrui. Il considère néanmoins la plupart des autres personnes comme des êtres inférieurs, de simples objets, de simples pantins peut-être. Mais des pantins terriblement intéressants à provoquer et embêter. Le sujet joue avec les gens, voilà ce qu‘il fait et ce qu‘il se contente de faire. Il joue, il provoque, il se pavane, il ordonne. Il se « trouve diablement attirant », et est persuadé de tout réussir. Autoritaire et sûr de lui, le sujet a également tendance à vouloir que tout le monde lui obéisse sans rouspéter, que tous ses désirs soient comblés dans l‘instant et que tout lui tombe dans la main d‘un simple claquement de doigt. D‘après mon analyse et de mon point de vue, je pense que Perle est un gosse perturbé, qui comble sa frustration en se sentant et en se croyant supérieur. En étant si provoquant, en étant égocentrique et en s‘auto-persuadant d‘être le centre du monde, le sujet semble extérioriser sa rage. Insolent et arrogant envers les adultes chargés de son éducation au campus, il devient agressif lorsqu‘on lui pose des questions sur ses sentiments, clame haut et fort prôner et préférer le plaisir à toute forme d‘amour ou d‘amitié. Il déteste être déstabilisé, il faut qu‘il contrôle tout, qu‘il soit sur la plus haute marche du podium. Insolent et agressif envers toute personne étant susceptible de pouvoir le dominer, le sujet peut entrer dans des colères noires et sait user de violence pour se faire entendre. Elever la voix, prendre un ton autoritaire, saisir un poignet pour attirer quelqu’un à lui, abuser… Tout cela semble anodin pour lui. Entre provocation, domination, insolence, jeux et colères, le sujet reste un jeune homme à problèmes qu’il faudrait mieux mater une bonne fois pour toutes. De mon point de vue. »
    Voilà maintenant, vous connaissez le caractère général de ce cher perle. Prenons cependant quelques minutes supplémentaires pour développer certains points, ou ajouter quelques détails, pendant qu‘ils me viennent à l‘esprit.

    Vous l‘avez compris, Perle est quelqu’un d’arrogant, d’égocentrique et de narcissique. Lorsqu’il se trouve en face d’un adulte, d’un membre du corps professoral ou médical, le jeune homme se montre généralement insolent et sarcastique. Il aura toujours l’air amusé ou hautain, allant volontiers jusqu’à esquisser des sourires grivois ou ricaner en face de cette personne. Provoquant, il serait du genre à s’assoir de manière nonchalante sur une chaise, en face d’un bureau, et de faire des grands sourires, avant de prendre la parole sur un ton mielleux terriblement hypocrite et agaçant. Il aime énerver. Il aime pousser les autres à bout, il aime exercer son pouvoir et dominer, encore et toujours. Capricieux et autoritaire, il s’exprime bien souvent à l’impératif pour parler à quelqu’un, et lorsqu’il exige quelque chose, il le fait savoir. Comme un gosse pourri-gâté. Il sait également user de violence, car comme partout, c’est la loi du plus fort qui prédomine. Perle n’est donc pas forcément délicat, et encore moins dans des ébats endiablés, mais que peut-on attendre d’autre d’un type qui se veut dominateur ? Il se sent et se croit supérieur aux autres, méprise la faiblesse et la gentillesse. Il ne prône que le plaisir dans la vie, la jouissance et les envies. Le reste, il s’en balance. Etudier, être docile, aimer ? Qu’ils aillent tous se faire foutre. Il fera ce qu’il veut, toujours, et personne ne pourrait dire quoi que ce soit. Il est là, le roi est là, il faut s’écarter et se prosterner. C’est normal, non ? Voici comment cet adorable anglais voit les choses, tout du moins. Il s’amuse, il aime s’amuser. Il aime provoquer, il aime jouer la comédie et se montrer faussement doucereux, comme il aime manipuler et trahir. Lorsqu’une chose l’intéressera, l’attirera ou le fascinera, il ne se privera de rien pour faire tout ce dont il a envie, car c’est comme cela qu’il fonctionne : en satisfaisant le moindre de ses désirs. Et ne vous y méprenez-pas : il est parfaitement capable d’apprécier certaines personnes, comme il peut parfois se montrer possessif. Imbu de lui-même, sûr de lui et proprement insupportable, Charly sait néanmoins se faire désirer et apprécier, par d’autres esprits tordus du campus peut-être. Tout de même. Et ce qui le frustre, ce qui l’agace profondément, c’est lorsqu’il se retrouve face à plus fort que lui. Se sentir dominé, c’est… une horreur sans nom. Bon, quand il s’agit de sexe, çà peut aller mais seulement lorsque c’est lui qui en a envie : voyez-vous, personne ne le baise sans son accord. Ou du moins, encore une fois, est-ce ainsi de son point de vue. C’est lui qui décide, toujours. Il veut décider, il veut être le plus fort. S’il est capable de considérer certaines personnes comme étant de valeurs tout aussi respectables que les siennes, comme ses potes, il reste cependant principalement concentré sur lui-même. Évidemment.


    Goûts:
    • Perle a de nombreuses petites manies ou tics qui trahissent ses humeurs. Le nez retroussé par le mécontentement. La langue claquant sur son palais par l'agacement. Jouer avec ses cheveux quand il s'ennuie. Et aussi jouer de la basse au milieu de la nuit, ça l'inspire plus <3.

    • Ce n'est pas un froussard, mais il a bien peur d'une ou deux choses. Premièrement, il a le vertige. La hauteur, il déteste ça ! Et ce serait bien les seules situations où vous pourrez l'entendre hurler sa mère. Alors si vous avez une lampe qui a sauté, ne pensez même pas à l'appeler. D'ailleurs, cette peur le complexe un peu, il n'aime pas montrer qu'il est terrorisé une fois en l'air. Il n'aime pas montrer qu'il est terrorisé tout court à vrai dire. Puis les seringues et tout ce qui fait médecin-fou. Si vous lui demandez pourquoi par contre, il évitera la question.



    Histoire:

    L'endroit était horriblement méphitique, et l'atmosphère saturée de relents de sexe et de mort. De l'asphalte encore luisant des averses de la journée s'élevaient des vapeurs étouffantes, donnant au quartier un aspect fantomatique des plus malsains. La foule bariolée exhalait une odeur putride, telle un amas de débris organique tandis que, d'un pas mal assuré, quelque ivrogne la traversait. Le brouhaha de cette foule résonnait comme le bruit de friture d'une vieille radio en fin de vie, omniprésent, agressif, dans lequel l'on pouvait distinguer les voix des dealers et des marchandes d'amour et d'illusions qui se disputaient quelques parcelles de trottoirs, leurs lèvres écarlates laissant échapper des ignominies offrant un contraste violent avec leur aspect charmeur. C'est ici, dans le quartier le plus mal famé de Chester, qu'habitait Tess Darien. C'était un appartement miteux, situé au premier étage d'un bar sordide, dont l'enseigne grésillante semblait à tout moment sur le point de s'éteindre. Des relents putrides montaient de la ruelle en contrebas, se mêlant à l'odeur persistante des cigarettes qui achevaient de se consumer, écrasées à la va-vite dans un petit cendrier de métal. Du poste de radio s'élevait le discours monocorde de quelque speakerine à la voix nasillarde, tandis que la rumeur continuelle de la circulation s'engouffrait par la fenêtre ouverte. Il faisait chaud. Il faisait toujours chaud. Çà et là traînaient des livres aux pages cornées et des affiches jaunies étaient placardées aux murs. Quelque paperasse oubliée s'entassait sur le bureau, sous le regard de vieilles photos aux couleurs délavées.
    Terré dans un coin de sa chambre, Perle attendait. Serrant contre lui ses jambes maigres, il fixait la porte, anxieux, appréhendant le retour de sa mère. Les pales du ventilateur tournaient au dessus de lui ; leur bruit régulier en aurait agacé plus d'un, mais, bizarrement, il le calmait plus qu'autre chose. Il n'aurait su dire depuis combien de temps il était là, à écouter le silence. Il aurait voulu que ce silence dure toujours. Un frisson le parcourut. Rien dans le calme qui régnait dans l'appartement n'aurait pu laisser supposer ce qui avait lieu quotidiennement ici. Rien excepté la douleur sourde, lancinante qui lui irradiait le bas du dos, en cet instant. Sa peau avait certainement dû virer à une répugnante teinte violacée, à l'heure qu'il était, mais il n'avait pas envie de vérifier. Il préférait imaginer qu'il n'avait rien, et que sa mère serait de bonne humeur en rentrant. Il préférait imaginer qu'elle ne sentirait pas l'alcool et la tabac, qu'elle ne le chercherait pas jusqu'ici. Il préférait imaginer que tout irait bien. Mais son rêve vola en éclat à l'instant même ou il entendit le bruit de porte d'entrée.

    " Charly ! "

    Le beuglement de sa mère lui parut si grotesque, si bestial, qu'il fut tenté de ne pas répondre.

    " Tu t'caches encore, sale morveux ? " continuait-elle. " Putain, t'as encore foiré ton coup, hein ? "

    Et Charly trembla. Il ne savait pas comment, mais elle savait toujours quand il n'avait pas réussit ce qu'elle lui demandait. Mais il n'y pouvait rien, lui ; les dealers vendaient rarement à un gamin de sept ans. Surtout quand il était si famélique qu'il semblait ne même pas pouvoir se payer à manger. Mais ça, Tess ne voulait pas le savoir. Alors, elle frappait.


    Immobile, Perle semblait fixer le vide, tandis qu'il suivait des yeux le ballet incessant de la poussière dans les rayons du soleil. C'était beau. Il aimait bien l'odeur de craie et de bois qui régnait ici ; quelque part, il avait l'impression que ce lieu appartenait à une autre époque.

    " Mayfield ! " l'interpella une voix dure. " Encore en train de rêvasser ? "

    Il sursauta, avant de reporter son attention sur le discours du professeur. Dans la classe, quelques rires fusèrent, discrets. Perle n'aimait pas quand ils riaient, parce qu'Elliot aussi riait. Elliot, c'était le garçon aux cheveux comme la nuit, assis à côté de lui. Charly aurait bien voulu qu'ils soient amis. Il le trouvait beau, avec sa tignasse comme une coulée de bitume, et ses yeux d'hiver arctique. Le rire d'Elliot n'était pas désagréable, comme ceux des autres, mais au fond, Perle savait que lui aussi se moquait de lui. Pourtant, il faisait des efforts ! Il aurait tant voulu être aussi chaleureux qu'Elliot, et que ses camarades rient avec lui. Mais lui, il n'était que "le brun", "Le coton tige", qu'en savait-il encore ! Le brun à qui on lance des œufs quand il passe dans la cour en contrebas. Le brun dont on cache les affaires, pendant le cours de sport. Le brun qu'on enferme dans le placard du deuxième étage, celui dont la porte se bloque et que seul le concierge sait ouvrir.
    D'ailleurs, ils étaient en cours de sport, ce jour-là. Une ribambelle de garçons, plus vraiment des enfants, pas encore adolescents. Dans les douches, Perle avait fait exprès de se mettre à côté d'Elliot. Elliot, lui, riait avec les autres. Il était beau, avec ses cheveux trempés qui couvraient ses épaules déjà délicatement musclées. Alors, Charly se décida. D'un geste lent, précautionneux, il avança la main. Ses doigts tremblaient légèrement, mais il n'était pas question d'abandonner là. Et si Elliot se retournait ? Perle prit une grande inspiration. Et, enfin, il prit la main d'Elliot dans la sienne. Elle est était chaude, cette main, avec des longs doigts, comme ceux d'un musicien.

    " Qu'est c'que tu fous ? "

    La voix d'Elliot le fit revenir à la réalité. Celui-ce le fixait à présent, et le dégoût perçait dans sa voix d'enfant. D'un geste brusque, il retira sa main, repoussant du même coup Perle qui tomba sur la carrelage froid.

    " Putain, Mayfield, t'es une pédale ? "

    Déjà les autres se ressemblaient autour d'eux ; ils attendaient l'affrontement. Les yeux de Charly se remplirent de larmes. Heureusement, ils ne les verraient pas.


    Follow me, don't follow me...

    Perle avait peur, à présent. Il avait peur, parce que dans sa classe, on n'aimait pas les pédales. Il craignait la colère d'Elliot. Et puis, il avait encore les marques des coups qu'il lui avait donné, la dernière fois, et il ne voulait pas avoir mal à nouveau. Alors, il se cachait. Il avait changé de place, en classe, pour ne plus être à côté de lui. Dans la cour, il longeait les murs, parce que ce ne sont plus des œufs que les autres lui lançaient, mais des pierres. Et sa mère, elle aussi, se mettait en colère, parce que son fils ne lui disait pas d'où venaient ces marques. Mais Perle ne voulait pas lui dire. Il savait qu'elle le punirait, elle aussi, si elle apprenait. Et il craignait encore plus la colère de Tess.
    Ce jour-là, Elliot l'avait déjà piégé une fois, derrière le bâtiment principal. Quelqu'un lui avait tenu fermement les cheveux, pour ne pas qu'il se sauve, et Elliot avait frappé. C'était toujours Elliot qui frappait.
    Alors, normalement, il n'aurait pas dû l'attendre, à la sortie des cours. Il l'avait frappé, encore. Perle avait fermé les yeux, parce qu'il ne voulait pas voir Elliot lui faire du mal. Il ne les avait rouvert que lorsqu'il avait sentit une douleur aiguë dans son bras, et cette sensation de froid. Quand il voulut se débattre, le sang coulait déjà de la large coupure qu'avait pratiqué le couteau d'Elliot.

    " T'as vu ? " lança ce dernier, sarcastique. " C'est la première fois que tu saignes autant ! "

    Elliot riait, mais Perle avait peur, parce que c'était vrai. Il y avait comme des fleurs écarlates qui s'épanouissaient à ses pieds, des fleurs de plus en plus grandes. Puis, il n'y eu plus de fleurs, et Perle tomba à genoux sur le bitume.
    " Putain, Cleaff, t'vas pas déjà tomber dans les vapes ! " s'énerva Elliot.
    Mais Perle ne répondait pas.

    " Oh, Mayfield ! Tu fous quoi, là ? "

    Le ton d'Elliot se faisait pressant ; il commençait à avoir peur, lui aussi.

    " Si tu clamses, je te tue, t'entends ?! " paniqua-t-il.

    Il attrapa le poignet de sa victime, avant de la lâcher précipitamment. Il était si froid ! Alors, Elliot éclata en sanglots.

    " A l'aide ! " appela-t-il d'un ton désespéré.

    Mais dans la petite rue où il avait acculé Perle, il n'y avait personne. Juste lui, et Perle qui avait l'air d'un mort, avec sa peau glacée. Et son sang qui ne coulait plus. Elliot se jeta sur lui et, l'attrapant aux épaules, le secoua fermement.

    " Réveille-toi ! "

    Et Perle se réveilla. Il leva sur Elliot des yeux vides, sans dire un mot. Il leva lentement la main, pour aller effleurer la coupure sur son bras, perplexe. Il avait mal. Il avait mal, mais le sang ne coulait plus. Elliot cilla, avant d'attraper à nouveau son poignet, juste pour se rassurer, se prouver qu'il ne rêvait pas et que Perle était bien vivant. Mais il ne sentait toujours rien. La peau était toujours aussi froide, le pouls toujours aussi inexistant que la première fois. Écarquillant les yeux, il se recula prestement, le visage blanchit par la peur.

    " Espèce de monstre. " lâcha-t-il dans un murmure avant de s'enfuir.


    " Dehors ! "

    La voix de Tess Mayfield raisonnait dans le petit appartement, et Perle se précipita dans sa chambre pour échapper à la pluie de coups qui menaçait de s'abattre sur lui. Aujourd'hui, il savait qu'il n'avait plus de maison. Sa mère avait fini par apprendre la vérité au sujet de son fils, et il avait su à l'instant même où elle était rentrée qu'elle ne le considérait déjà plus comme tel. Tant pis. Après tout, vivre dehors ne serait certainement pas pire que de vivre ici, et il supportait les cris et les coups depuis bien trop longtemps. Oh, bien sûr, il aurait pu riposter, se défendre - il était maintenant bien plus fort qu'elle - mais, peut-être par instinct, il n'avait jamais pu. Attrapant au hasard ses maigres possessions, il fourra le tout dans un un sac de sport, avant de se précipiter dans la pièce à vivre.

    " Qu'est c'que tu fous, sale morveux ? " cracha-t-elle. " Non seulement t'es une pédale, mais en plus tu veux te tailler ? Tu crois qu't'as l'droit ? "

    Il s'arrêta un instant, la main sur la poignée.

    " Bien sûr que j'ai le droit. " répondit-il d'un ton calme, presque froid. " Depuis le début. Finalement, tu peux t'estimer heureuse que je sois resté aussi longtemps. "
    Et, sans se retourner, il quitta l'appartement.


    " Hey, Per', réveille-toi, mon grand ! "

    Ouvrant les yeux avec difficulté, Perle chercha du regard la source de la voix pétillante qui l'avait réveillé. Debout près de son lit se tenait une grande blonde au teint délicatement halé, ses immense yeux noisettes posés sur lui.

    " On a du boulot, je te rappelle ! " continua-t-elle d'un ton enjoué.
    " Ouais, ouais, j'arrive, t'en fais pas ! " marmonna Perle avant de replonger sous ses draps.

    Draps qui s'empressèrent de disparaître dans la seconde qui suivit.

    " Lily ! " s'exclama-t-il, offusqué.

    L'intéressée éclata d'un rire cristallin.

    " Allez, sors de là. Tu vas finir par nous mettre en retard, à ce train-là ! "

    Marmonnant encore un peu pour la forme, Charly s'extirpa du lit, avant d'enfiler les premiers vêtements qui lui tombèrent sous la main. Un rapide coup d'œil au miroir, le temps de mettre un peu d'ordre dans ses cheveux - dont quelques méches bleus-violacées parsemées sa chevelure, un jour où il avait eu assez de voir "le brun" à chaque fois qu'il croisait une glace. Voilà plus un an à présent qu'il avait emménagé chez Lily. C'était une jeune fille ouverte, chaleureuse, et elle n'avait pas hésité une seule seconde à l'accueillir, lui qui traînait sa carcasse dans les rues de Chester, mangeant ce qu'il pouvait trouver au hasard des poubelles. Lily et lui étaient serveurs. Le bar qui les avaient embauchés n'était certes pas des plus recommandables, mais leur paye leur permettait de vivre, et c'était ce qui comptait. Que demander de plus ? Tous ces gens qui disaient le plaindre, ils étaient tous jaloux en vérité. Non ? Toujours est-il que Perle apprit à voir les choses de cette manière. C’était beaucoup plus simple. Beaucoup plus pratique. De prendre les choses d’un point de vue positif, de passer son temps à se valoriser au lieu de se rabaisser. Apprendre à devenir arrogant, apprendre à se pavaner, apprendre à être égocentrique… Au final, tout cela, c’était des qualités. Parce qu’être gentil, généreux, niais et indécis, franchement, çà devait gaver, à la longue. Et puis, quel intérêt ? On ne gagnait rien à être comme çà, non ? La vie devenait beaucoup plus amusante lorsque l’on voyait les choses d’un œil vaniteux, et que l’on se contentait de vouloir satisfaire ses propres désirs. Cela, Charly le comprit assez rapidement. Lily et lui. Ils rigolaient tellement qu’ils n’arrivaient plus à articuler un seul mot. Ils passèrent quelques mois à s’amuser de la sorte, à faire ce qui leur plaisait. Les parents de Lily n’étaient jamais très présents. Ils traînaient donc quasiment toujours ensemble, ou presque. Ils étaient jeunes, ils n’étaient que des adolescents, mais ils n’étaient visiblement pas faits pour rester dans l’innocence de leur âge. Perle prit vite goût aux soirées passées dans des boîtes diverses, où il ordonnait discrètement au videur de les laisser entrer, Lily et lui. Il emmenait toujours sa meilleure amie traîner dans ce genre d’endroit, où ils s’éclataient à n’en plus finir. Ils touchèrent à tout, à l’alcool, au tabac, à la drogue, à la fête et même au sexe. La dépravation était à la mode. Ils finirent par s’attirer des ennuis, forcément. Revenons-en au bar...
    Et, un jour, un client à l'allure étrange passa la porte. Vêtu d'un costume de bonne facture, il avait le large front des scientifiques, et offrait un contraste étonnant avec le reste de la clientèle. Lorsque Perle s'approcha de lui pour prendre sa commande, il remonta ses lunettes sur son nez aquilin, avant de lever les yeux sur lui.

    " Bonjour, Perle. " dit-il avec un sourire avenant.


    Perle embrassa la ville d'un regard, avant de se tourner vers le port. Un peu plus loin, l'attendait l'homme aux lunettes. Cela faisait une semaine, à présent. Une semaine qu'il était venu le voir au bar pour lui apprendre l'existence d'un pensionnat, de sa propre existence, et 12 heures qu'il avait pris l'avion pour l'Australie. Sa mère, lui, "leurs soirées de pures folies", il lui en avait parlé, en long, en large et en travers. Enfin, il allait pouvoir le contrôler.


    - Charly Mayfield, c‘est çà ?
    - Exactement.
    - Cela fait trois mois que vous êtes ici, n‘est-ce pas ?

    Perle, nonchalamment installé dans le fauteuil qui faisait face au bureau du psychologue, et qui observait d’un air blasé le cadre qui ornait un des murs de la pièce, un coude sur l’accoudoir et la joue reposée dans la paume de sa main avec désinvolture, tourna les yeux vers l’homme qui lui parlait. Haussa un sourcil, un seul.

    - Perspicace.

    L’inflexion narquoise de sa voix, devenue naturelle, n’échappa pas au psychologue. Ce dernier ne releva pas, cependant, se contentant de baisser les yeux sur le dossier qu’il avait devant lui, imperturbable.

    - Vous sentez-vous enfin adapté à votre vie dans ce pensionnat, Perle ?
    - Pourquoi cette question ?
    - On rapporte que vous êtes du genre impertinent et insolent, que vous vous sentez constamment supérieur aux autres, et ceci depuis votre arrivée. Entre autres. Et qu’aucune amélioration n’a été observée. Signe d’un mal-être évident, voyez-vous. Nous sommes là pour comprendre votre malaise.

    Son malaise… Quelle ineptie.

    Un léger ricanement s’échappa des lèvres de Perle, alors qu’il se redressait légèrement dans son fauteuil, pour fixer ses yeux d’acier droit sur l’homme qui lui faisait face. Que çà pouvait le gonfler, ces histoires. C’était amusant, généralement, mais là, il n’était pas d’humeur à déblatérer sur des conneries bien longtemps. Qu’on le laisse vivre, bordel.

    - Avez-vous des amis parmi vos camarades, dîtes-moi ? reprit l’homme.
    - Des amis potentiellement baisables ou non ?
    Le psychologue releva les yeux du dossier qu’il parcourait, ravalant un soupir et fronçant légèrement les sourcils.

    - Je suis sérieux, Perle.

    Le sourire de Charly s’élargit.

    - Mais moi aussi.

    Le psychologue le fixa un court instant, sans changer d’expression, puis porta de nouveau son regard sur le dossier qu’il avait sous les yeux. Perle conserva un vague sourire aux lèvres, attendant sagement que les autres questions complètement niaises et inutiles pleuvent sur lui. Il n’en avait strictement rien à cirer. Et à tous les coups, si ce psy n’était pas si con, il l’avait très bien compris. Ah, les obligations professionnelles, çà devait être chiant, tout de même. L’homme se saisit d’un stylo, griffonna quelques mots sur une feuille d’un air las.

    - Quelque chose vous déplairait-il ici ? Quelque chose vous énerve ?
    - Cà reste entre nous, hein ?
    - … Oui.
    - Alors non, tout est parfait. J’adore. Je baise qui je veux, je bois ce que je veux, je fume ce que je veux, j’avale ce que je veux, j’embête qui je veux, je fais ce que je veux. Officieusement, hein. Je m’éclate. Ah et puis ordonner aux gens de s’écarter de son chemin, je vous jure, c’est vachement satisfaisant pour l’ego.

    Le psychologue releva la tête ; Perle souriait toujours.

    - …Je vois. Bref. Que pensez-vous des autres ?
    - J’en ai rien à foutre.
    - Qu’est-ce qui vous importe, principalement ?
    - Ma personne. Le plaisir.
    - Ce n’est pas la première fois que vous me répondez ce genre de choses.
    - Ce n’est pas la première fois que vous me posez ce genre de questions à la con, toubib.

    Cette fois, le psychologue ne chercha pas à retenir le soupir agacé qui s’échappait de ses lèvres. Perle, qui regardait d’un air inexpressif ses ongles recouverts de vernis noir, releva les yeux, sans pour autant bouger la tête. Allez, avec un peu de chance, ce stupide entretien prendrait fin plus tôt que prévu. Ou alors il pourrait toujours lui suggérer de le laisser partir un peu plus tôt… Non ? Bon, il aurait des ennuis mais ce serait toujours çà de prit.

    - Vous savez quoi, Perle ? Je pense que vous le faîtes exprès.
    - De quoi ? D’être si canon ? Non, désolé, c’est naturel.
    - D’agir comme vous le faîtes.
    De nouveau, le jeune anglais émit un ricanement. Ce qu’ils pouvaient tous le faire rire, ces idiots qui pensaient tout savoir. Ils le faisaient rire.
    - Ravi de l’apprendre.
    - Vous ne voulez rien entendre. Vous n’écoutez rien. Vous ne voulez pas changer.
    - J’avoue.
    - Pourquoi ?
    - Parce que je m‘aime comme je suis ?


    " Charly, " fit l'homme en le voyant approcher, souriant. " Ne t'inquiète pas, tout ce passera bien. "

    Charly haussa les épaules, avant de le suivre sur le ponton. A l'instant où il allait franchir la porte, il s'arrêta, hésitant. Il pensa à Lily, qu'il laissait derrière lui ; quand allait-il la revoir ? Il n'avait laissé qu'un mot, sans plus d'explication, sur sa table de chevet. Lui en voudrait-elle ?

    " Charly ? " appela le scientifique.

    Alors, il franchit le pas. Putain de pensionnat. C’était sa nouvelle vie, voilà tout. Et ce n’était pas si terrible, en fin de compte. Vraiment. Pas mal de personnes intéressantes, dans ce coin paumé, mine de rien. Des gens ma foi très intéressants à embêter et provoquer, en vérité. Des pions, des pantins, mais des personnes intéressantes également. Un immense plateau de jeu. Un terrain de jeu géant. Et puis, il fallait faire avec ce que l’on avait, n’est-ce pas ?

    S’amuser. Provoquer. Emmerder. Sourire avec arrogance. N’accorder d’importance qu’au plaisir, au vrai de vrai. Emmerder le monde. Se montrer insolent. Impertinent. S’éclater. Danser. Baiser. Fumer. Sécher. Jouer. Mentir. Se mentir. Détester. Se faire détester. Désirer. Se faire désirer.

    Vivre.

    C’était ce qu’il fallait faire, non ?


    Famille:

      MAYFIELD C. Perle Sanstitre3bc

        ▬ Tess Mayfield constitue l'ensemble de la famille de Perle. Si, avant Perle, elle avait tout d'une femme ordinaire, elle a sombré dans l'alcool et drogue peu de temps après la naissance de celui-ci ; en effet, le départ de son compagnon l'a petit à petit faite sombrer dans la dépression. Elle n'a jamais considéré Perle comme son fils - pour ça, il aurait fallu qu'elle le considère comme un être humain - et lui-même ne l'a jamais réellement considérée comme sa mère. A vrai dire, elle était loin de se comporter comme tel. Aussi n'a-t-il eu aucun remords à la quitter, lorsqu'elle a découvert qu'il était bisexuel.

        Donc ce qu'il faut savoir : Mère peu aimante et autoritaire, elle va de paire avec son compagnon dans le fait qu’elle semait la terreur. Dévouée à la boisson comme à sa religion, elle périt dans son appartement. Seule, nue. Le restes de ses soirées semblent s'être terminés en orgie.


      MAYFIELD C. Perle Sanstitre2ky

        ▬ Perle n'a jamais connu son père. Il ne sait que peu de chose de lui : son prénom, Harry, et il sait qu'il lui ressemble, grâce aux photos conservées par Tess. Et ces maigres éléments suffisent pour qu'il le déteste. Il semble que lui aussi ai été un scientifique en mal d'amour, préférant faire un enfant à une femme et la délaissée. Longtemps.



      MAYFIELD C. Perle Grim16264141

        ▬ Finalement, la seule personne que Perle a réellement considéré comme sa famille est Lily, la jeune fille qui l'a recueilli. Elle a le même âge que lui, d'où leur entente, et elle est la seule qui aurait pu lui faire renoncer à ce pensionnat.

        Une fille désintéressée de sa famille comme de la religion, c’est bien pour ça que Charly l’aima comme tel. Lily pourrait être considérée comme la réincarnation parfaite d'un ange. C'est la petite soeur que n'a jamais eu Charly. Telle un nuage, elle vogue dans l'air, légère comme une plume et aussi naïve qu'un petit ange. C'est une personne fragile, à l'effigie d'une statuette de cristal et qui amène les gens qui l'aiment à constamment la protéger. Cette jeune fille souriante et rêveuse pourrait très bien un jour se faire briser par une simple effleurure. C'est quelqu'un pour qui la vie est merveilleuse et personne n'a aucun défaut, une illusion si douce mais si facile à briser.

        Elle finit par ouvrir son propre restaurant, envoyant des missives à Charly de temps à autres. Malheureusement, elle finit sous les roues d'un énorme 4x4. Poor girl.


      MAYFIELD C. Perle Sanstitre1cx

        ▬ Elliot, la signification de bien des soucis pour Perle. Constamment en train de causer des ennuis à tout le monde, toujours en train de bouger, riant à gorge déployée... C'est un jeune homme énergique et difficile à suivre. Il est constamment en mouvement, passant d'un moment à l'autre comme une boule d'énergie. C'est quelqu'un d'impulsif, ce qui le fiche souvent dans des pétrins qui font sourciller Perle qui tente de faire ce qui est mieux pour lui. Mais Perle fut la pire chose qu'il ne put faire pour ficher Perle dans le pétrin, être tombé amoureux de lui. Homophobe ? Non. Son dégoût notable, beaucoup trop présent signifiait énormément de choses. Il apprit un peu plus tard sa propre homosexualité.


♣ Le Créateur.


    Prénom: Je suis SDF et je bois au goulot ~ (Ouais, ma mère était inspirée. ô/)
    Pays: On se croirait dans un dossier edvige. France.
    Comment avez-vous connu le forum ? Un top-site m'a indiqué la route.
    Niveau Rp ? 'don't know.
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Dwayne Miller

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MessageSujet: Re: MAYFIELD C. Perle   MAYFIELD C. Perle EmptyDim 09 Jan 2011, 6:34 pm

    Bienvenue chez les fous !
    Bonne continuation pour ta fiche, c'est très joli :)
    Simple défaut :
    Citation :
    Le titre de votre présentation devra être le nom de famille de votre personnage en majuscule suivit du prénom en minuscule, sauf la première lettre, bien évidemment.
    Seul détail à modifié.

    Bonne chance '-' !
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Shimeku Nagashi

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MessageSujet: Re: MAYFIELD C. Perle   MAYFIELD C. Perle EmptyLun 10 Jan 2011, 8:56 pm


    Ta fiche est belle. Seul truc à modifier, le titre. Comme à dis Alec.
    Après, tu seras en droit de validation!
    Shimeku.

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MessageSujet: Re: MAYFIELD C. Perle   MAYFIELD C. Perle EmptyDim 30 Jan 2011, 5:02 pm

    Bon alors, toujours là .w. ?
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MessageSujet: Re: MAYFIELD C. Perle   MAYFIELD C. Perle EmptyDim 30 Jan 2011, 6:01 pm

Ah pardon. J'avais malheureusement oublié de poster pour prévenir la fin de ma fiche. Donc... En effet, "c'est bon". Je vous laisse le choix du groupe... Sachant qu'il est surtout un problème... Sans l'être réellement - comparé à d'autres. -. Voila.
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MessageSujet: Re: MAYFIELD C. Perle   MAYFIELD C. Perle EmptyDim 30 Jan 2011, 6:12 pm

    OK bah j'te valide :3 !
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MessageSujet: Re: MAYFIELD C. Perle   MAYFIELD C. Perle Empty

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