♣ Informations générales.

▬ Nom : Mogi. ▬ Prénom : Haine [« le bruit des cendres » ; prononcé Haïné]. ▬ Surnom : Ai, Hai. Plus les suffixes affectueux ou neutres. ▬ Âge : Dix-neuf ans. ▬ Groupe : Cas réglé. ▬ Origine : Nippone. ▬ Orientation sexuelle : Inconnue. ▬ Rang souhaité : //

♣ Description.

▬ Physiquement
La petite Haine ne fait pas son âge, chose en partie dûe à sa taille, assez en-dessous de la moyenne des autres femmes de sa patrie. Cependant, ses 1m54 ne sont pas le moins du monde un complexe pour elle, et elle sait comment les tourner à son avantage lorsque les circonstances l'exigent. D'une apparence assez frêle, chétive, que lui donnent son teint pâle et son corps svelte, elle accentue ce côté blême en maquillant son visage, comme le faisait autrefois les geishas. Elle travaille beaucoup son portrait. Fond de teint, lentilles, généralement rouges ou dorées, mascara, rouge à lèvres, Haine se donne des airs de poupée de porcelaine toute fragile. Et son air indifférent et froid l'accentue. Ainsi que sa voix cristalline et légère. Ses cheveux, longs, à la coupe régulière, encadre son visage d'une couleur aile de corbeau. Une frange assez épaisse cache son front, tandis que la pointe de ses plus longues mèches effleurent ses reins. Leur nature est classique, semblable à celle de tout Japonais digne de ce nom. Ses yeux, grands, perçants, sont atypiques, le résultat d'une chirurgie esthétique qui les a rendu très légèrement en amande. Son nez est petit, ses lèvres fines, tout comme son cou et les membres de son corps. Ses doigts sont longs et sa peau soignée. Haine enorgueillie en secret de la joliesse de ses jambes.

▬ Psychologiquement
« Secret », « mensonge » font partie de ses maîtres mots. Haine se cache sous une carapace d'acier, dans une armure tendue, raide, créée sous des contraintes données à elle-même et un intense contrôle de soi. L'idée que l'on puisse découvrir sa véritable personnalité, ses faiblesses et ce qui la touche la terrifie. Ainsi, elle ment, quasiment en permanence. Et tant pis si l'on se rend compte de sa mythomanie, la jeune fille ne s'en préoccupe guère. Détachée, elle n'en reste pas moins très orgueilleuse et susceptible. Qu'on l'empêche d'obtenir ce qu'elle désire, et c'est la guerre. Déçue par les hommes et les femmes, Haine ne recherche pas le moindre amour chez eux, même si lui arrive de se faire des amitiés assez sincères, qui l'acceptent comme elle est. Elle sait leur être redevable. Mais cela ne l'empêche pas de jouer avec les sentiments, et il n'est pas rare qu'elle joue l'amoureuse, l'enfant malade ou la suicidaire, en bonne comédienne qu'elle est. Un comportement qui cache un cœur sensible, d'où sa susceptibilité, qu'elle enferme sous des règles et un contrôle strict qu'elle s'impose à elle-même. Haine ne supporte plus de souffrir.

▬ Goûts:
Haine est passionnée par le théâtre, dont elle prend des cours depuis ses sept ans, ainsi que par le monde des apparences auquel appartenaient les geishas. Elle aime beaucoup transformer son monde en une grande scène où elle peut exhiber sa folie et son désir de jouer. Cependant, elle a horreur qu'on arrache son décor ou que l'on brise l'un de ses scénarios. Haine déteste être contrainte par autrui. Tout comme elle déteste les viandes et la rose. Son fruit préféré est la grenade. Enfin, la jeune fille adore les kimonos, et ne supporte pas les pantalons modernes comme les jeans.

▬ Histoire
Kofu, dans la préfecture du Yamanashi, au Japon, vit naître la petite Haine le quatre novembre de 1991. Une journée heureuse pour ses parents, ravis d'accueillir un deuxième enfant dans leur foyer. Cependant, une certaine jalousie se fit rapidement une place dans le cœur de Jun, en voyant sa petite sœur autant choyée sous ses yeux. « Oh, elle est si jolie ! », « regarde, elle sourit », « vous avez une enfant délicieuse, mon cher ami », etc... C'en était beaucoup pour le jeune garçon de six ans, qui sentait le monde tourner autour de ce bébé d'à peine un an, et lui négligé, presque oublié. Il détestait ce petit bout qui semblait si merveilleuse aux yeux de tous, contrairement à lui. C'est alors qu'il commença à faire ses premières vraies bêtises, lui qui était si modèle. Mauvaises notes, langage qui laissait à désirer, quelques rares bagarres avec ses amis où il revenait à la maison blessé, tout était prétexte à attirer l'attention de ses géniteurs. Cependant, il n'obtint point l'effet désiré, et fut alors sévèrement réprimé. Ce qui le vexa. Et il dirigea sa colère et sa haine sur la petite Haine. Tandis que naissaient entre leurs parents les premières véritables disputes de couple.

La vie continua. Et Jun embêtait sa petite sœur dès que l'occasion lui était présenté. Que ce soit un jouet volé, ou de l'eau jetée sur le visage, la faire pleurer lui faisait plaisir. Jusqu'au jour où il entendit ses parents hurler. Où il les entendit se rejeter la faute l'un sur l'autre à propos de son éducation. Il avait mal, très mal, lui qui n'attendait qu'un peu d'amour, des marques d'affection. Il s'enferma dans sa chambre, où dormait également Haine, et pleura longtemps. Jusqu'à ce que la colère fut trop forte, et qu'il s'empara d'elle, et la secoua comme un prunier en hurlant qu'il la détestait. Ses cris affolés attirèrent ses parents, qui la prirent dans leurs bras. Leur pauvre petite fille... Jun leur cria alors qu'il voulait aussi qu'on l'aime comme ça, qu'il était malheureux que Haine ait volé l'amour qu'ils avaient pour lui. « Ce n'est qu'un bébé Jun ! On s'occupait de toi de la même façon quand tu étais petit comme elle, mais maintenant tu es grand ! »

Un choc pour le garçon, qui se promit du haut de ses huit ans de ne plus jamais leur demander quoi que ce soit. Il vivrait par lui-même, autonome, et puis c'était tout. Mais ses résolutions s'émoussaient au fur et à mesure que les crises entre ses parents s'intensifiaient. Et il voyait bien que même Haine s'en rendait compte. Elle pleurait si souvent... Et puis, un jour, du haut de ses trois pommes, elle demanda à son frère : « Ani-chan [grand frère], est-ce que c'est vrai que Papa va tuer Maman ? ». « Mais non voyons, ils s'aiment. » « Mais pourquoi Maman dit qu'il va la tuer ? ». « ... Je ne sais pas, mais ils vont rester ensemble, et puis ça va s'arranger... » Et la petite lui souri et repartit jouer.

Cependant, un mois après la date du troisième anniversaire de Haine, leur mère disparut. Il n'y avait pas grand-chose qui avait changé dans la maison, si ce n'est son absence, qui laissait un poids horrible dans la maison. Raison pour laquelle la petite famille brisée déménagea. Dans une ville plus éloignée, plus animée et où ils ne connaissaient personne. Sakai, dans la préfecture d'Osaka.

Malheureux, et se disant que lui et sa sœur avaient été abandonnés par leur mère, Jun se disait que Haine souffrait très certainement comme lui. Voire plus, car à trois ans, on ne comprend pas ce genre de choses, déjà que lui avait du mal. C'est à partir de ce moment qu'ils se rapprochèrent, et que le jeune garçon se chargea de sa petite sœur. Son père avait un peu de mal à se remettre de ces histoires, de ses horaires de travail, mais tenait plutôt le coup. Le soutien de Jun avec sa sœur lui était d'un bon secours.

Et la vie continua ainsi. Mais l'absence de sa mère pesait à la fillette, qui ne cessait de demander les deux premières années quand elle reviendrait. Un choc, quand son père finit par lui dire qu'elle ne reviendra jamais, sans plus d'explications. Mais Jun était là, Jun était le plus grand, le plus fort, le meilleur pour Haine, qui le voyait presque comme un héros. Mais le temps passait, et ce lien se fit de plus en plus fort, et ambigu. Certes, chacun avait des amis de son côté, mais ils ne pouvaient se lâcher bien longtemps. Et lorsque Jun eut seize ans, poussé par un énorme besoin d'indépendance et d'autonomie hors de son foyer, Haine lui en voulait de s'éloignait d'elle pour partir en soirée. Elle lui en voulait de regarder ces filles. Lui en voulait de moins la regarder elle. Elle se mit donc à boire, à mal parler, pour pouvoir le suivre dans ses fêtes. Mais à onze ans, on est trop petit, on fait rire les grands. Jun refusait qu'elle le suive.

Malheureuse, Haine commença les scarifications. Très légères pour qu'elles disparaissent vite. Et elle partait de plus en plus souvent au temple Ebaraji. Elle ne priait pas, elle contemplait. Le silence parfois, la beauté du lieu. Et réfléchissait. Un prêtre qui passait par l'endroit où Haine s'installait à chaque fois la surprit. Et ressentit un frisson dans son échine. Cette fille pensive ne le mettait pas à l'aise, le mal-être qui émanait d'elle en était palpable...

Doucement, elle se renfermait sur elle-même. Pour travailler, afin de satisfaire les attentes de son père, pour rester le plus souvent avec son frère, afin de passer avec lui les rares moments où il était à la maison. Et le reste de son temps, elle le passait avec Manabu.

Manabu était un petit esprit avec qui elle s'entendait plutôt bien, malgré ses réactions parfois absurdes. Elle le voyait, mais pas les autres. Et se mit à mentir, c'était un jeu entre eux. A ses treize ans, Haine racontait ainsi que Manabu était son petit ami, vivant à Tokyo, qui avait dix-sept ans. Qu'elle venait de Sapporo. Que son père connaissait bien Kazuhito Iwaike. Que sa mère était en voyage d'affaires tout le temps. Et cela l'amusait. Son air détaché empêchait qu'on remarquât qu'elle mentait. Elle disait aux garçons, aux filles qu'elle les aimait, et leur tournait dos tout aussi tôt. Mais elle n'avait aucune notion de l'amour, si ce n'était ce lien fraternel et ce frère qu'elle mettait sur un piédestal. Jusqu'au jour où la rumeur fit monter en elle une colère sans nom. « Mogi Jun et Haine, ils couchent ensemble. T'as jamais vu comment ça a l'air trop bizarre entre eux ? ». Comment pouvaient-ils oser penser ça d'eux ? Elle les détestait, ces pauvres collégiens qui ne savaient rien et qui se permettaient quand même de juger.

La rumeur gonfla, empira. Jusqu'à ce que le directeur demanda à Mogi Ichirô de venir le voir pour lui en parler. Il eut si honte... Et ce fut lui qui en parla à ses enfants, aussitôt révoltés. Et tandis que Jun s'occupa physiquement d'une partie des responsables de ces mensonges, Haine se chargea psychologiquement de l'autre partie. Et les choses se calmèrent, sans qu'ils ne changent pour autant leurs habitudes. Mais Haine devint plus méfiante, moins joyeuse. Elle commençait à parler à Manabu n'importe quand, même en plein cours. Une nouvelle rumeur était faite ; elle était folle. Mais elle s'en moquait éperdument.

Nouvelle convocation pour le père de la demoiselle. Embarras et honte au programme pour le pauvre Ichirô. Une fois rentré chez lui, après avoir récupéré ses enfants, il devait se rendre à l'évidence. Sa famille était réellement détruite, cela ne servait à rien de se voiler la face. Cependant, que dire ? Il espérait que la situation se rétablirait d'elle-même. Après la pseudo inceste, Ichirô se refusait à courir les sujets délicats. Et laissa les choses en friche.

Haine se faisait plus solitaire et indépendante de jour en jour. Manabu et Jun, il n'y avait qu'eux qui comptaient pour elle réellement, le reste n'était qu'un passe-temps. Lorsque son frère adoré l'invita pour ses quatorze ans à sa première fête, il eut droit au plus beau sourire qu'elle pouvait lui offrir. C'est ainsi qu'elle entra dans son milieu. D'abord mal à l'aise, elle finit par s'introduire assez facilement, devenant la petite mascotte de la bande. Les garçons adoraient la taquiner, les filles voyaient en elle une potentielle rivale. Alcool, drogue, sexe au programme. Sauf pour Haine, qui échappait toujours à ce dernier point. Elle ne comprenait pas l'intérêt, et son frère préférait que les choses en soient ainsi ; la virginité de sa petite soeur était préservée, ainsi qu'une partie de son innocence. C'était mieux. Et cela ne dérangeait personne.

Haine se mit à sortir de plus en plus souvent, délaissant ses études et les bonnes figures à l'école. Elle restait stoïque mais s'emportait rapidement au moindre reproche sur ses nouvelles habitudes qu'elle adorait. Elle devenait colérique, renfermée. La jeune fille médisait sur ses camarades à l'oreille de Manabu juste à côté d'eux, rien que pour leur faire peur.

Au bout de deux ans, Jun était redevenu le frère qu'Haine adorait, ce garçon complice et proche qu'elle avait toujours connus. Si proches...

Tokiko était la nouvelle petite amie de Jun, et acceptait cette relation presque fusionnelle entre le frère et la sœur, souvent jalouse de cette dernière. Mais elle se taisait, on ne s'immisce pas entre deux membres d'une fratrie comme ça, elle ne voulait pas perdre celui qu'elle aimait. Jusqu'à cette soirée bien arrosée, elle le pensait. Jusqu'à cette soirée trop arrosée, où Jun et Haine échangèrent un baiser. Le cœur brisé et gisant au fond de ses chaussures, Tokiko hurla, leur cracha sa colère et sa haine au visage. Ce baiser n'était peut-être qu'un jeu, un incident dû à l'alcool, mais il avait été partagé. Crise, menaces, la nuit vira à la catastrophe en trente secondes. La révolte ressentie par Tokiko fut soutenue par d'autres, qui les trouvaient étranges depuis le début. Remake du lycée et du collège. Chacun en prit pour son grade, et Jun se retrouva à l'hôpital suite à un combat ayant dégénéré.

Mauvaise idée, des tests révélèrent la présence de drogue dans son sang. Déçu, brisé, Ichirô explosa à son tour. Il reprit ses enfants, leur rappelant les valeurs de la vie, l'importance de travailler, celui d'avoir une attitude convenable en public. Et voir Jun et Haine se tenir la main... Son sang ne fit qu'un tour, et il se décida de les séparer. Hurlements, refus, grève de la faim, rien ne le fit changer d'avis.

Amaigrie, malheureuse, Haine pleurait tous les jours, racontait son malheur à Manabu. Elle n'allait plus en cours, déprimait dans les bras de son frère tant qu'elle pouvait encore le voir. Jun aussi n'en pouvait plus. Il promit à sa soeur qu'il s'en irait et l'emmènerait avec elle, très loin d'ici. Mais leur père n'était pas idiot. Il demanda à sa fille de préparer une valise, et les surveillait autant qu'il pouvait. Un mois après sa demande, le bagage prenait la poussière. Deux mois, trois mois. Inquiète, mais pleine d'espoir, Haine pensait qu'il l'avait oublié, et recommençait à sortir en ville avec son frère et ses amis, dans leur bande rétrécie après la bagarre.

Haine avait seize ans. Un beau matin, à cinq heures, son père la fit s'habiller, et elle décolla du Japon quatre heures plus tard. Jun dormait et son portable avait été confisqué. Enragée, il fallu toutes les peines du monde à Ichirô pour la pousser dans l'avion. Mais les protestations de Haine ne servirent à rien.

Trahison. Trahison, haine absolue ressenties par Haine. Il avait osé le faire, il avait osé les séparer. Elle le détestait pour cela. Furieuse, elle se débattit et cria ce qui semblait être des décennies à l'équipage et aux autres passagers. Mais au bout d'une heure, à bout de force, elle s'endormit, épuisée par les larmes et la colère. Elle se réveilla à l’atterrissage, rapidement prise en charge par... Pourquoi prise en charge déjà ?

Se rendant compte qu'elle était dans un endroit étrange - pas japonais, c'est sûr - Haine paniqua. Sydney ? Pourquoi ? Et c'était qui ces hommes qui l'emmenaient dans une voiture. Prête à hurler au moindre geste imprudent de leur part, Haine se recroquevillait sur elle-même, murmurant à Manabu diverses remarques désagréables au sujet des inconnus. Ils ne comprenaient pas un mot de ce qu'elle disait. Normal dans le fond, lorsqu'on vit dans un pays anglophone...

Seulement, il ne se passa rien, et Haine s'endormit encore une fois. On lui imposa bien vite les règles du pensionnat, et décidée à être chassée d'ici pour rentrer au Japon, elle enfreignait toutes les règles possibles. Elle souffrait, mais n'obtenait jamais l'issue escomptée. Rejetant les fous - car elle était bien tombée chez les dingues - et les autres, la demoiselle s'isola au maximum. Jusqu'à ce qu'elle rencontre Andreï.

Les médicaments qu'elle devait prendre effacèrent lentement mais sûrement son contact avec Manabu, et Jun était loin. Lorsqu'elle fit la connaissance d'Andreï, interné ici pour bipolarité, viols et nymphomanie à quinze ans, elle cherchait en ce beau dragueur un nouveau passe-temps. Sauf que... Autant le bulgare n'obtint jamais d'elle ce qu'il voulait, autant elle n'obtint jamais ce qu'elle désirait de lui. La frigide et l'imprévisible. Chacun des deux était frustré à sa façon dans leur relation, mais étrangement, une certaine amitié se tissa entre eux. Elle avait dix-huit ans et lui seize lorsqu'ils se parlèrent la première fois.

Ce fut lui qui la soutint pendant une sanction, ou elle qui le raisonnait pendant quelques crises de manque. Andreï fut aussi là lorsque Haine eut un appel de son frère tant aimé, après deux ans de silence. Il avait fui la maison, s'était installé à Sendai où il avait rencontré une fille. Apparemment, elle l'avait sorti de la drogue et tempérait son caractère, son « âme sœur », disait-il. Les larmes ruisselant à flots le long de ses joues marmoréennes, Haine devait se rendre à l'évidence : Jun avait remplacé sa véritable sœur, son sang, son amour fraternel. Il était désolé pour elle et lui souhaitait de bonnes choses. De bonnes choses... Ici ?

Double trahison.

Triple trahison. A l'aube de ses dix-neuf ans, elle voyait Andreï s'en aller. Il lui avait promis que si elle se battait pour "guérir", il l'aiderait à sortir d'ici. Elle l'écouta, persuadée qu'il disait vrai. Surmontant de toutes ses forces son isolement, son envie de manipuler. Elle se battait. Cachait sa tendance à jouer avec les autres, paraissait parfaite aux yeux de tous, le sourire aux lèvres. Les gens la trouvaient plus sociable, agréable, amicale. Travailleuse. Mais Andreï ne revint pas. Il s'était fait retrouver par le père d'une de ses victimes, qui ne lui laissa pas un souffle de vie. Désespérée, Haine demanda tout de même à rentrer chez elle. Selon le médecin, c'était possible. Mais aucun moyen de joindre Ichirô. Quand à Jun... Qu'il soit heureux. Sans elle.

Ses études, elle les finirait ici. Mais hors de question de se voiler la face plus longtemps. Sa volonté de changer, d'être meilleure s'ébranlait de jour en jour. Retombera-t-elle dans un passé vicieux où manipulation et isolement étaient son quotidien, ou réussira-t-elle à vaincre ses démons ? Qui vivra verra.

▬ Famille
Son père, Ichirô, cinquante-sept ans, est pharmacien. Terre à terre, influencé par une éducation stricte donnée par sa famille, il a épousé Fleur Satô à ses vingt-neuf ans. Sa femme, aujourd'hui certainement à ses cinquante-neuf ans, est issue d'une famille stricte, qui adorait ce prénom français. Elle disparut lorsque Haine eut ses trois ans. Personne ne sait si elle vit encore ou non, et des rumeurs courent qu'Ichirô l'aurait violée puis tuée. La jeune fille a un frère, Jun, son aîné de cinq ans. Aujourd'hui, ex-junkie, très indépendant et décidé à choisir par lui-même ce qu'il ferait de sa vie, il a vingt-quatre ans et vit à Sendai après y avoir suivi la femme qu'il aimait. Haine s'entend plutôt bien avec lui, mais très mal avec son père à qui elle reproche la disparition d'une mère qu'elle n'a pu connaître.

♣ Le créateur.

▬ Prénom : Shinji.
▬ Pays : France.
▬ Comment avez-vous connu le forum : Top Site.
▬ Niveau RP : Bon. Si besoin d'un post ou d'un topic pour vous donner une idée, demandez-moi.
▬ Code : Okey by Shime :3

Merci~ :D

Oui ! En fait, depuis que tu es passée pour valider le code, y a une partie des codes qui a disparu. Envolée. °__° Du coup, comme ça m'a désespéré hier, j'ai préféré attendre ce soir pour m'en occuper. Mais t'en fais pas, vais réparer cette fiche vite fait bien fait ! \o


EDIT : Done ! ;]

Merci Shime ;]

Oops ! C'est plutôt que j'ai une mémoire qui me joue facilement des tours. Bref, je m'en vais corriger ça de suite. Merci de m'avoir prévenue Dwayne ! >_<'

Et vive la folie. C'si bon d'être fou ! 8D /PIM/

Edit [Dwayne] : J'avais trop honte de ma bourde, alors j'ai effacé nwn Désolé XD

Ayayaye ! Je crois que j'arrive en retard mais quand même à temps x_x'
Il est grand temps que je finisse ma fiche. Je m'en occupe de suite et modifie ce qu'il y a à modifier.

Pourquoi vous me mettriez pas dans le groupe que je veux ? Incohérence dans l'histoire ? ._.


EDIT :J'arrive pas à croire que j'ai osé laisser ma fiche en friche trois mois... Honte à moi !
Et puis ça y est, finie ! ♥

Thaaaanks ! Victoire, enfin... \o/
Ravie de faire enfin partie du forum ! Et merci pour les explications.

Si ça te tente, on peut faire mon premier RP ensemble :3 Je t'envoie un MP !