Pénombre : nom féminin, ce dit d’un endroit sombre mal éclairé, caractéristique de ce qui est caché, mystérieux. Le ciel, à la pénombre, était d’une magnifique couleur indigo et les derniers rayons s’étiraient derrière le paysage urbain, luttant contre les ténèbres. La route, un des très nombreuses routes commerciale de la grande ville de Sydney, était bourrée de gens en tout genre, marchands, piétons, mioches, et bien entendu de clients. Tous ces gens se hâtaient d’arriver à leur foyer, les marchands comme les piétons avaient terminé leur journée; les gamins ne voulait pas bruler leur couvre-feu et attirer le gourou de leur parent; et les clients se dépêchaient de finir leurs achats avant la fermeture. Neuves heures moins quartes, plus précisément 20h46 sur la montre d’une certaine jeune fille, Domino de son prénom, heure du chocolat chaud. *Pff. Heure du chocolat chaud mon cl!*

et pourtant, à contre-courant, la jeune roumaine s’en allait, d’un pas nonchalant vers un petit café, réputait pour son chocolat divin et ses viennoiserie à rendre jaloux n’importe quel pâtissier français. Ce café, le seul en fait, ouvert toute la nuit, offrait autant à la petite famille le jour, qu’au jeunes délinquants le soir, ou bien aux oiseaux de nuits au crépuscule; un chocolat chaud gratuit à l’achat d’une pâtisserie. Cette boulangerie, si l’établissement peu porté ce nom, s’intitulait Lindt Café. Et oui, Lindt comme le chocolat suisse. *Miam, du bon chocolat ! BAHH~*

Pour le moment, Dom n’était pas encore arrivé à destination. Elle marchait un peu lunatiquement à travers la foule de passants. Elle connaissait bien le propriétaire du Café, et depuis sa première excursion sur cette rue, elle allait voir le bon vieux Rich pour son chocolat chaud et son beignet choco-caramel. Cependant, ce soir-là, elle n’arrivera pas sans embûche. On ne saurait dire à quoi (ou qui) elle rêvait *Surement à la nouvelle blondinet, que trop chaude dans sa robe rouge*, mais la pauvre délinquante tourna dans un cul de sac et en se retournant, ne retrouva plus son chemin. *Ben ouais, il faut bien que j’me perds* Retournant à la rue des commerces, elle ne reconnue aucun magasin. Étrange. Peut-être était-elle allée trop loin, où avait-elle tournée sur une rue sans s’en rendre compte ? Peu importe, elle décida de retourner sur son chemin, cependant occuper à surveiller les immeubles et les noms de rue, à la recherche de quelque chose de connu, Domino ne vit point la personne qu’elle percuta de plein fouet. *Bon ça fait deux fois que je rencontre quelqu’un de cette manière. Grrr~* À peine le choc encaissé, Domino dit d'un voix raquée :

«Oups, excuse-moi, je suis maladroite. Est-ce que ça va ?»

L’égo à terre, et les fesses aussi, Domino se releva péniblement, et tendit la main à sa pauvre victime.