Avec un peu d'imagination, on peut très bien vivre toute sa vie en un soir.

Messages : 7 Date d'inscription : 23/06/2011

Sénèque était anxieux, ses mains se tordant de manières étranges tandis qu’il attendait sur le coin d’une rue. Il portait une veste de cuir ample sur une chemise rouge profonde. Dans ses mains, une rose fanait doucement de la même espérance sourde que son cœur. Peut-être la jeune femme promise ne viendrait-elle jamais… Il se souvenait avec une certaine difficulté de la soirée légèrement dirty à laquelle il avait participé… c’était aussi la soirée où il avait rencontré la plus belle fille qu’il n’ait jamais eu le plaisir de rencontrer. Loin de la beauté sauvage de son ancien amour, la jeune Shimeku était tout simplement magnifique. En l’attendant comme ça au coin d’un carrefour, il se demandait si tout cela n’avait pas été qu’une illusion, que cette soirée avait bien eu lieu mais que la rencontre n’avait été que le fruit de son imagination.
Mais pourtant, ses amis avaient bien été au courant de l’existence de cette même femme, ils avaient tous été au courant de l’existence de Shimeku, autant que l’amoureux fou qu’il était devenu. Elle l’avait emprisonnée dans ses filets sans qu’il ne réagisse. Mais pour l’instant, ce qui le faisait le plus souffrir, c’était l’incertitude. Son meilleur pote lui avait bien donné l’heure du rendez-vous, mais… Il continuait à craindre.
Regardant partout, il tripota ses jeans, dans la poche duquel il y avait son paquet de clopes. Il essayait d’arrêter, mais grogna en prenant entre ses lèvres le petit morceau de papier contenant sa drogue. La nicotine, c’est une merde, il le savait, mais se disait qu’il commençait à s’en foutre totalement alors que la fille attendue ne se pointait pas. Il monta son zippo au niveau des yeux puis le redescendit. Il songeait à Shimeku, mais aussi aux circonstances de leur rencontre. C’était une fête d’étudiant, là où l’alcool coule à flot, où les corps s’entremêlent souvent et ou, Sénèque, d’habitude, pêchait quelque filles. Mais cette soirée avait été totalement différente. Dès la seconde où son regard avait croisé celui de la jeune japonaise, son cœur s’était arrêté et il était partit s’enfermer dans la toilette avec son meilleur ami. Il se rinçait abondamment le visage, Tim, lui, ne cessait de dire à Sénèque de relaxer, de retourner à la fête comme si de rien était…
Mais il en était incapable, seulement complètement aspiré par la beauté de Shimeku. Il soufflait au-dessus du lavabo, quelques gouttes tombant de son visage et il était retourné sur la piste de dance improvisée – qui, avant le carnage, avait été un salon décoré avec bon goût. Il revit Shimeku et lui donna son bras pour qu’elle l’accompagne. La jeune femme l’avait suivi et il l’avait fait danser comme il avait fait danser Deborah lors de la soirée de son frère Aaron, au point où ses pieds lui avaient fait mal et où il vit les souliers de la jeune femme prendre la fuite. Il dû ensuite partir, mais laissa à la belle un ultime cadeau. Au milieu de la piste de dance, entouré de dizaines de corps qui ne demandaient que du sexe, il s’agenouilla et embrassa la main de la jeune fille, ses yeux bleus profonds brillant dans la pénombre, puis il se volatilisa. Il se félicita ensuite d’avoir témoigné un tant soit peu de romantisme dans cette soirée où tous ouvraient des fermetures éclair plus que des conversations.
Il était ensuite sortit dans le noir de la nuit, une petite bruine tombait sur ses épaules. Il avait allumé une clope et avait regardé l’horizon en attendant Tim, qui sortit au bras d’une magnifique blonde aux jambes infiniment longues. Sénèque tourna la tête en soupirant. Tim était de ce genre d’homme, comme Sénèque au fond, du genre qui est magnifique et qui le sait, de celui qui joue avec les femmes comme avec des objets et se foutaient du résultat. En fait, lors d’une virée dans un petit village, Tim avait mis une petite paysanne enceinte. Résultat, il avait disparu de la surface de la planète pour quelques semaines, puis s’était remis à coucher partout. Sénèque était moins actif que Tim, mais restait un bon Casanova. Mais depuis qu’il avait croisé le regard de la magnifique jeune fille, il n’avait plus envie, même des plus belles femmes du monde, de celles que tous poursuivent. Il tira Tim vers un autre coin :
- Tu… pourrais laisser la fille ici? Demanda-t-il.
- Pourquoi mec? Elle est splendide!
- Prend son numéro et on se casse, j’en ai marre, j’ai envie d’un break, pas envie de l’entendre gueuler en…
- En russe. Elle est russe. Elle est russe, canon, a des lèvres divines et des seins énormes, des fesses de compète et…
- D’accord, abrège. Écoute, Tim, tu ramènes cette meuf là ce soir, je me tire et je vais dénoncer tou tes coups à la police.
- C’est pas correct! J’ai rien fait moi, à part vouloir faire plaisir à une fille!
- Ben moi, tu me fais chier, alors c’est un choix que t’as à faire. Je peux aussi donner ton numéro de téléphone, ton adresse et ton nom complet à la pauv’fille que t’as mis enceinte, pauv’cloche. Ce soir, j’ai envie d’être seul, je vais endurer ta présence parce que t’es mon meilleur ami, mais pas elle, pas une espèce de Russio-blondasse.
Sénèque partit dans la direction opposée sans un regard de plus pour Tim. Le jeune homme laissa bien certainement la Russe sur le pas de la fête - elle se trouva sans problème un autre mec avec qui terminer la soirée – et termina la soirée avec un Sénèque mort d’amour. Le lendemain, il avait tout fait pour retrouver Shimeku et lui avait fixé un rendez-vous. chaque fois que le Grec avait des nouvelles de la magnifique jeune femme, il retrouvait le sourire. Quand il su pour le rendez-vous, il redevint jovial, le Sénèque d’avant.
Alors maintenant, il se tenait au coin d’une rue dans la lueur orange des réverbères, son cœur à moitié emporté, à moitié apeuré, il regardait le bout de la rue avec espoir. Il regarda la rose et soupira, attendant avec hâte l’arrivée de Shimeku, ayant déjà tout prévu.

Et puis, elle tourna le coin de la rue. Au bout de la rue, près d'une autre intersection, elle le vit enfin. Il était là, éclairé par la couleur jaune-orangée du lampadaire. Son coeur ne rata qu'un bond, un bond qui signifiait, pour Shimeku, que la soirée allait être soit râté, soit mémorable. Depuis toute petite, c'était comme ça. C'était un signe, elle espérait que ça soit le bon. Ses lèvres formèrent un sourire, tandis qu'elle se rappellait de sa soirée, quelques jours auparavant. Cette soirée, elle ressemblait à Cendrillon. La pauvre blondinette avec ses trois demi-soeur et sa belle-mère pas très très gentilles avec elle. Celle qui trouve le prince charmant, l'homme de sa vie dans un grand bal en pleine nuit. Sauf qu'elle, c'était dans une boîte de nuit. Une de ses amies - enfin, la seule, devrions-nous plutôt dire, la conviendrait mieux à Shimeku - l'avait entraînée en ville, un vendredi soir. Dans une boîte de nuit, dans la liste de ses endroits les plus fréquentés, les bars & cie sont très très loin derrière son lit et la douche. C'était pas une boîte de nuit, à ce qu'elle avait entendu dire, mais le salon d'un étudiant dont les parents étaient partis au Mexique une semaine. Ah bon...

La jeune femme s'était laissé convaincre pour la stupide et banale raison « Tout le monde va y être, tu ne peux pas manquer ça ! Amuse-toi un peu, Shim. » qu'avait soupiré son amie. Cette soirée-là, elle avait enfilée une robe toute simple, quoiqu'un peu décolleté, de couleur bleue marine, presque noire. Ses cheveux noirs tombant sur ses épaules, elle était tout le contraire de cette Cendrillon racontée dans les contes pour enfants. Tout le contraire, oui. La semi-japonaise avait fini par se laisser convaincre par le rythme de la musique entraînante et les corps dansant les uns contre les autres. Également obligée par son amie, faut préciser. Bien qu'elle était l'opposé même de Cendrillon, pour quelques secondes, ou minutes, Shimeku se transforma en cette jeune femme. Sur la piste de danse, sa vue brouillée par l'alcool et la boisson, elle vit son prince charmant, l'espace d'une milli seconde à peine.

Aussitôt apparu, que le mirage disparu. Comme dans les déserts, mais pas exactement dans le bon milieu. C'était pas le sable et le vent qui régnaient ici, mais l'alcool et la musique. Son beau mirage réapparu, lui tendant son bras comme si c'était une invitation à danser. Elle lui offrit un de ses plus beaux sourires et soudainement, ce fut comme si tout le monde sur ce semblant de piste s'était écarté sur le côté pour leur laisser la première danse, accompagnée de son Dieu grec. Et maintenant, elle s'approchait de lui. Lorsqu'elle fut un peu plus près, elle remarqua une rose rouge dans une de ses mains. Elle sourit, se rappelant de son mirage qui l'avait quitté, son au revoir se traduisant par un baiser sur sa main. Que de romantisme. C'était exactement ce genre de truc qui la faisait chavirer, qui la séduisait. De loin, il avait l'air nerveux, stressée. Si lui l'était, alors la jeune femme l'était dix fois plus. Elle s'arrêta à quelques pas de lui, mais pas trop près. Pas trop loin non plus, pour éviter qu'il pense qu'elle l'évitait ou ne voulait pas trop s'approcher. Complexe, les cerveaux féminins.

- Bouh, fini par faire Shimeku, hésitante entre les différentes salutations et le ton de voix.

Ce soir, Shimeku voulait que ça soit parfait, bien qu'elle sache que ça soit impossible, malgré tout l'effort qu'on peut mettre dans la perfection. Elle ne savait pas comment réagir, sa beauté la frappait. Et la fleur... À côté de lui, Shimeku se sentait misérable. Elle portait une robe noire, courte, mais pas trop ; elle arrêtait à mi-cuisse. Et puis ses jambes étaient vêtues de bas-collants en nylon.

- J'suis désolée, j'ai manqué le bus.. S'excusa la jeune femme, en lui offrant un sourire.

Ponctuelle ? Non, pas vraiment.

Messages : 7 Date d'inscription : 23/06/2011

Sénèque commençait à trouver l’attente insoutenable. C’était complètement souffrant de contempler les briques des édifices, de s’imaginer les centaines de cellules qui s’entrechoquaient alors qu’il avait de la difficulté à supporter l’absence du corps qu’il voulait voir à côté du sien en ce moment. C’était difficile de respirer alors que l’attente le pressait, compressait ses poumons par la peur de ne jamais la voir franchir le coin. Il s’appuya sur le lampadaire en chantonnant Hangover, de Taio Cruz pour se remonter le moral. Sa trame favorite ces temps-ci, celle qui représentait le moins bien ce qu’il avait vécu avec Shimeku. Le soir où il l’avait rencontré, il avait beau avoir bu, quand il l’avait vu, tout s’était effacé. Le taux d’alcoolémie était retombé à zéro et tout avait été simple. Mais maintenant, tout était différent. Il y avait une différence entre le moment du coup de foudre, la dance incompréhensibles des corps aimantés et les cœurs qui palpitent et la reprise des rencontres… il avait peur que tout soit un malaise.
Parce qu’inévitablement, c’était incongru de se montrer aussi macho qu’avec les autres filles avec elle. Ce devrait être du vrai romantisme… mais comment ne pas la rendre mal à l’aise alors que ce genre de comportement est, à cette époque et dans ce pays, mal vu. Il devrait compenser les deux, tenir dans chacune de ses mains la balance qui ferait que cette soirée serait une chimie qui apporterait à une sorte de perfection inatteignable en d’autres circonstances que celles d’un coup de foudre. Donc, c’est en levant le regard, poings serrés, petit sourire charmeur qu’il décida que ce serait la soirée la meilleure de la vie de Shimeku, qu’il ferait de toutes ces coïncidences un paradis. Il se tourna subitement et tomba nez à nez avec la femme – « pourquoi ne pas faire un petit changement et dire d’elle qu’elle est une gemme, étincelante et magnifique comme le plus beau des diamants? » pensa le jeune grec alors qu’il la regardait – qu’il attendait tant. Elle le salua et il se pencha sur elle après avoir rapidement rangé sa cigarette, il repoussa un mince mèche de cheveux de sur son visage et lui souffla à l’oreille :
- Tu es plus magnifique que la nuit, et pourtant, j’avais toujours eu la certitude qu’elle était la femme de ma vie…
Il releva les yeux et les piqua dans les siens, les laissant s’émerveiller devant les prunelles étincelantes de celle pour qui son cœur battait maintenant. Sénèque se redressa entièrement, la salua de manière plus conventionnelle et sourit. Il lui tendit la rose en haussant les épaules :
- Avoir su que tu étais aussi belle, je n’aurais pas apporté la rose.
Il laissa le silence planer quelques instants, contempla les alentours et se pencha, petit sourire moqueur aux lèvres, un œil à moitié fermé, comme s’il confiait quelque chose d’embarrassant à la jeune femme :
- Elle va se sentir intimidée, la pauvre, elle qui pensait être la plus belle de toutes les fleurs…
Il mit ses larges mains dans ses poches et la contempla encore un moment, un peu ému… intérieurement bien sûr. Il se gratta l’arrière de la tête et la regarda :
- J’ai réservé dans un petit resto assez cool, pour ce soir… on pourrait aller manger un morceau, même si je suis certain que ça fait cliché un peu, comme premier rendez-vous… mais un cliché est souvent confondu avec un classique.
Il sourit encore et lui tendit le bras pour qu’elle le prenne, si l’idée lui plaisait. Ils allaient se rendre, si la jeune dame le suivait – et il l’espérait du plus profond de son cœur – dans un petit restaurant grec pas si loin d’ici. Ce serait surement le seul endroit où ils pourraient aller dans lequel Sénèque serait connaissant, pourrait la guider d’une manière efficace et avoir l’air légèrement plus connaissant de l’espèce d’imbécile bon qu’à être beau gosse qu’il était d’habitude. Il avait envie – presque besoin – que tout fonctionne. Tout ça pour en partie se prouver qu’il pouvait être un mec bien avec une copine stable ou simplement une bonne copine. Il devait se prouver que l’instinct qui lui rappelait sans cesse qu’elle était la bonne ne lui mentait pas, qu’il avait raison, parce qu’il avait besoin de cette certitude, besoin de Shimeku, besoin de son amour, qui était encore incertain. Ce fut en se retournant pour voir si elle prendrait son bras qu’il fut prisonnier de ses yeux, comme à la soirée… il sourit intérieurement. Si leur futur ressemblait à leur présent, Shimeku Nagasaki était le plus grand des cadeaux que lui ait donné la vie.

(Je tiens à préciser que je ne suis plus à ta hauteur, mon niveau de rp ayant radicalement baissé ces derniers temps, mais je ferais de mon mieux xD)

Et finalement, il se retourna vers elle. Le stress était à son plus haut niveau, en ces quelques secondes de silence sous le ciel nocturne. Rester elle même, lui avait-on répéter encore et encore. Mais elle avait du mal à respecter ce conseil, qui pour certain est d'or, vêtue de sa robe et surtout... Face à lui. Il est beau... En même temps, comment rester froide quand seule sa présence faisait fondre la carapace de glace qui s'était formée autour d'elle ? Impossible, me direz-vous, impossible... Et le souffle du grec que la jeune fille sentait à son oreille ne fit qu'empirer les choses. Elle sentit le rose et le rouge colorer rapidement ses joues. Elle, plus belle que la nuit ? Elle avait beau porter une robe noir mais...

« Je suis loin d'égaler la beauté de la nuit et des étoiles, tu sais... Rien ni personne ne peut égaler les merveilles que la Nature à créer, d'après moi. »

Lâcha-t-elle en guise de réponse. Sénèque pouvait certainement distinguer un brin de nervosité dans sa voix. Et voilà qu'il en rajoutait. La jeune japonaise baissa les yeux sur la rose. Sa douce odeur monta jusqu'à ses narines et, lorsqu'elle redressa la tête pour le remercier, le regard du beau grec emprisonna le sien. Ces yeux.. Putain d'sorcier, fais-tu exprès de m'ensorceler ! Cria-t-elle au plus profond de son âme. Et de son cœur qui s'accélérait au fil des secondes. Lorsque Shimeku reprit ses esprits (Haha ! xD), le voilà prêt à s'éloigner, et il lui tendait son bras. Bras qu'elle prit sans hésitation, mais non sans baisser la tête et se sentir rougir un peu plus. Putain, ressaisit-toi, ce n'est qu'un bras ! Elle se donnait des baffes mentales, s'ordonnant aussitôt à sa carapace de se reformer. Mais que veux-tu... L'amour peut changer bien des choses, n'est-ce-pas ?

« Exact, un cliqué est souvent confondu avec un classique.. Et parfois, les classiques sont bien oubliés de nos jours. »

Et elle s'engagea à ses côtés dans la rue, le suivant bien sûr car elle ne savait pas de quel petit resto cool il parlait. Mais soudainement, ses pensées et ses pas se bloquèrent lorsqu'elle se ré-entendit parler.

« Je... J'ai dis cliqué. Cliché, cliché que je voulais dire... Hum... »

Mais merde, que suis-je conne... J'pourrais pas arrêter de gaffer, deux secondes ? Elle se mordit la lèvre inférieure, se remettant honteusement en marche, la tête basse. Elle ne voulait pas qu'il pense qu'elle ne savait pas parler, ou que le stress la paralysait. Ou quelque chose du genre. Elle voulait simplement que cette soirée soit réussit, parfaite. Comme dans tout les fois où elle s'était imaginée ce premier rendez-vous, ces derniers temps.

Messages : 7 Date d'inscription : 23/06/2011

Shimeku additionnait les gaffes comme les danceuses de ballet accumulent les pointes. C'était presqu'un plus grand divertissement de la voir gambader sur les erreurs que de contempler les étoiles sur les dunes d'herbes en Grèce. Mais non, tout d'elle était plus divertissant que tout ce qu'il avait pu voir dans sa vie. La courbe de ses cheveux plus attrayante que la course des mers claires de la méditérannée, les pourtours de ses yeux plus parfaits que les noix grecques des romains, les arabesques de ses lèvres plus ragoutantes que les plus juteuses tomates d'Italie... Il secoua la tête en riant un peu de ses comparaison. Peut-être la faim nourissait-elle son esprit poétique, mais elle le rendait quelque peu gastronomique.

Le rose sur ses joues le fit rougir un peu aussi. Pourquoi agissait-il ainsi? À la faire rougir comme un feu de circulation alors qu'il devrait tenter de la rendre à l'aise, bien, pour qu'elle vive cette soirée comme si elle en était la reine. Il l'arrêta et la fit tournoyer pour qu'elle finisse dans ses bras :

- Que tu dises cliqué ou cliché, ça m'est égal. Ce qui importe, c'est que tu te sentes bien, alors fait un petit exercice avec moi...

Il la regarda dans les yeux et soupira :

- Inspire...

Il inspira un grand cou en faisant courir ses doigts sur le corps de la japonaise, posant ceux-ci sur ses épaules pour doucement les masser, allant jusque dans son cou, faisant simplement glisser ceux-ci sur la peau de la gorge qui est si avide de sensation :

- Maintenant expire...

Il savait comment faire fondre une femme. Et la seule façon de réellement rendre une femme à l'aise, c'est de la faire fondre. C'est dans ces moments qu'elle est au plus relax de sa forme, qu'elle est bien et douce. Alors il continua, la plaquant doucement contre un mur, ses doigts sentant sans peine son pouls s'accélérer :

- Ne fait pas attention à ma présence, respire, ferme .les yeux, ne fait que ressentir...

Il espérait la voir lâcher prise, même si tous ces mouvements étaient nettement empiéter sur son territoire, sur son espace personnel. Mais il avait envie de la rendre bien, de la rendre au point où cette soirée serait la plus belle de sa vie :

- Inspire.

Il continuait à la masser et embrassa son front :

- Expire...

Il sourit :

- Et relâche...

La lumière des réverbères la faisait ressembler à la plus belle des déesse. C'est à ce moment qu'il pensa à une légende japonaise qu'il avait apprise lors des rencontres avec son grand-père. La plus belle des femmes du monde, la déèsse du soleil, Amaterasu, était poursuivie par tous les hommes du mondes... Il avait envie d'embrasser les lèvres de cette déèsse alors que ce moment se transformait en l'une des nombreuses fois où il glissait dans ce monde de fantasmes réels, où ses pensées ce substituaient à la réalité. Il se brassa intérieurement :

- Est-ce que tu te sens mieux?

» 3 mois a l'infirmerie ? (Pv avec qui voudra bien rp)
» Psychologie de fortune. Je crois que je parle toute seule.
» Il faut bien commencer =)
» RP avec le petit Matt ?
» ah! L'appel de la nature! [avec Seika]

Avec un peu d'imagination, on peut très bien vivre toute sa vie en un soir.

Avec un peu d'imagination, on peut très bien vivre toute sa vie en un soir.

Sujets similaires

Sujets similaires