Irvan Surion
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Humeur : Changeante
 |  Sujet: 3 mois a l'infirmerie ? (Pv avec qui voudra bien rp) Ven 18 Mai 2012, 12:41 am | |
| L’hôpital… Quel endroit ennuyeux. Des mourants, des malades par-dessus la tête et sans oublier les vieillards qui viennent simplement pour un petit rhume qu’ils ont une fois par mois. Puis il y a moi, avec les deux bras dans des bandages qui doivent être changé à toutes les 4 heures. Pourquoi ? S’en est tellement simple comme explication. J’étais dans le bois, je m’entrainais pour garder la forme et pour rester en santé. Puis soudain un cri. Un cri si aigue que je ne l’entendis presque pas. Au début je m’en foutais un peu beaucoup, mais lorsqu’il se répéta, je commençais à être intriguer.
J’avançais donc en me tenant sur mes gardes, peut-être un mauvais tour de William et Lyndsey, ou de Misaki ou encore Ayalis, s’est sont genre de tour à elle. Au final, je rebroussai chemin et je continuai mon entrainement. Soudain, j’entendis des pas venant dans ma direction, je me tournai et qui va la ? Shimeku qui se fait suivre par un ours brun. A mes habitudes, je m’accotai sur le tronc et je regardai la scène se dérouler. Je n’avais jamais vue Shime courir aussi vite que cela, s’était hallucinant. Malgré tout, une ours cour très rapidement, elle avait simplement de la chance qu’il ne l’ait pas encore rattrapé.
J’analysais rapidement cette grosse boule de poil et je fis une estimation de son physique. Environ 320 Kg, agile, griffe acéré, quand même assez vieux. Il joue avec Shime, c’est évidant. À la grosseur qu’il a, cette créature peux courir jusqu’à 55 km/h facilement et donc, il l’aurait déjà rattrapé. Je décidai d’aller aidé Shimeku, je ne pouvais pas la laisser se faire dévorer par ce gros toutou. Donc j’ai crié le nom de la jeune fille pour qu’elle me repère et vienne vers moi. Une foi ceci fais, je regardai l’ours dans les yeux avec un regard assez effrayant pour que l’ours s’arrête devant moi. Il rugissait à plusieurs reprises avant de recommencer à avancer lentement.
Je ne sais pas trop pourquoi, je me remis en question et je me posais quelques questions. Est-ce que je peux arriver à le faire fuir sans trop de blessure ? Mon estimation sur lui est-elle correcte ? Si non, je vais avoir un sacré désavantage. S’il me blesse gravement, qu’est-ce que je fais ? Sans vraiment avoir de réponse à ces questions, j’enlevai mon chandail pour être plus à l’aise et je me mis en position de combat. L’ours rugissait et fonça droit sur moi.
Il se leva sur ses deux pattes arrière et attaqua avec ses pattes avant. Un coup de patte gauche que j’évitai facilement suivi d’un coup de son autre patte. Il effleura mon bras gauche mais en revanche, je lui assénai un coup plutôt puissant dans le bide. Il retomba sur ses quatre pattes et j’étais en dessous. S’il se laissa tomber sur le ventre, je mourrais écrabouiller sous 320 Kg de gras. Je criai donc à Shimeku d’aller chercher de l’aide au lieu de rester planter là. Je roulai sur le côté pour m’échapper de sous son ventre puis, il se retourna et essaya de me morde au coup pour m’achever. Je le trouvai bien rigolo, m’achever moi ? Avec une simple égratignure ? C’est comme écraser une fourmi avec du vent, c’est impossible. Quoi que rien n’est impossible dans ce monde. Je me protégeai avec mes bras et ils prirent de vilaine morsure. L’ours me donna un moment de répit, il jouait avec moi aussi. Shimeku partit, j’avais fini de vouloir attirer son attention, maintenant je passai aux choses sérieuse. Je fonçai sur l’ours, fit un saut latéral droite suivi d’un saut dans les airs et lui asséna un coup sur le museau, ce qui lui fit fermer la mâchoire et il tourna sa tête de l’autre côté pour absorber le coup. Lorsque j’atterris, je lui donnai quelques coups de coude sur les côtes pour essayer de lui couper le souffle mais en vain, son poil amortissait mes coups.
Le combat dura, je commençais à me fatiguer chaque seconde. Mon bras gauche étais rendu tellement amocher que je ne pus même plus frapper avec. Je sautai sur le dos de l’ours et lui attrapa la mâchoire. Je la serra avec mes 2 bras pour ne pas qu’il ouvre la bouche. Je ne comprenais pas pourquoi il persistait autant à m’abattre, il aurait pu faire demi-tour et repartir mais non, il voulait réellement ma mort. Je décidai de lui couper sa respiration pour le faire tomber dans les vapes. Au lieu de ça, il se coucha sur le dos et me coupa la respiration. Je fus obliger de le lâcher, mes muscles n’avait plus d’oxygène et par conséquent ne pouvaient plus forcer.
Il se releva plus rapidement que moi et m’assena des coups de pattes. Je bloquais à peine le premier et il me cassa un poignet. A son deuxième, j’ai eu l’impression qu’il m’arrachait les membres supérieurs. Je levais mes pieds et le poussa au loin avec une force que je n’ai jamais arrivé à atteindre. C’est fou ce que l’adrénaline et l’instinct de survie peuvent faire. Je regardais le ciel, ma volonté était à plat. J’étendis mes bras horizontalement à mon corps, je fis un grand sourire et je fermai les yeux. Je perdis connaissance à cause de la douleur trop intense.
Je me réveillai dans une pièce tout blanche. Les murs étaient blanc, les draps étaient blanc, le plancher et le plafond furent blanc. Seuls mes cheveux rouges donnaient une petite vivacité dans cette petit espace. Je croyais être au ciel, mais non, j’étais je ne sais ou avec des bips a toutes les 5 secondes. Que c’était-il passer ? Je n’en sais rien. Comment je suis arrivé la ? Je n’en sais pas plus quelques choses et je n’avais pas envie d’y penser. A cette instant, je me rappelle avoir un horrible mal de crâne et de ne plus sentir mon bras gauche et droit. J’avais un truck dans la bouche, je respirais surement avec ça. J’en déduis par pure logique, que j’étais dans un hôpital, un truck pour respirer, des bips pour les signes cardiaques.
Je me rendormis presque aussitôt, j’avais besoin de repos. Mon corps en avait de besoin. Lorsque je me réveillai une deuxième fois, un docteur était là. Il me regarda puis sourit. Je me mis en position assis et il m’enleva ce masque horrible qui m’aidait à respirer. À ce moment-là, j’aurais voulu toucher ma tête, mais mes mains étaient dans des bandages si épais qu’on aurait pu croire à des rouleaux d’essuie-tout. Aucune discussion ne se fit entre moi et le docteur, c’était comme si j’avais perdu la parole. Lui, faisant ce qu’il avait à faire et moi, qui devais me reposer. Le seul problème, j’avais faim. J’avais envie de manger de la viande, beaucoup de viande. Je me recouchai et me rendormis.
Je me réveillai une troisième fois et cette fois, je me sentais beaucoup mieux. Je ne savais pas quel date on était, ni quel année. J’avais essayé de me lever, mais mes jambes ne tenaient pas mon corps. Ça m’a pris du temps avant de pouvoir me relever. Je sortis de la salle blanche, suivi le couloir de l’hôpital, avec mes 2 bras bombé de bandages. Je croisai une infirmière ou une docteure, peux m’importais. Elle me dit de retourner dans mon lit, que j’avais encore besoin de repos. Je lui répondis tout simplement que j’avais faim et si je n’avais pas de viande dans les 30 prochaines secondes, j’allais en faire moi-même. Suite à cela, je retournai dans la même pièce étrange et on m’apporta à manger. La dame que j’ai croisé étais assise devant moi et commença une discussion.Alors jeune homme, vous vous rappelez de votre nom ?
Irvan Surion… je ne suis pas si bête.
Bien sûr, je le sais. Vous êtes très courageux. Pourquoi avoir fait ça ?
Simplement parce qu’il a voulu dévorer une amie…
Tu aurais donné ta vie pour une amie ?
Volontiers même. Dites, vous m’aidé à manger ou je dois manger avec mes pieds ?
Oui oui, désoler. Elle coupa un morceau de la viande médium saignant puis me fit manger. Quel délice étais-ce ! J’avais l’impression de revivre, un si bon repas après je ne sais combien de temps dans les vapes. Au faite, on est quel dates ?
Nous sommes le 4 juin 2012… Vous avez été dans le coma durant près d’un mois.
Je vois… Et mes bras on l’air de quoi ?
Horrible, il faudra encore 3 mois avant de pouvoir les bouger librement. Je me demandais ce que j’allais bien pouvoir faire durant 3 mois sans pouvoir utiliser mes bras ! Enfin ce n’est qu’un détail, maintenant je voudrais parler à Shimeku… savoir si elle va bien.Madame, pourriez-vous appelez au campus Niwa-Naishou et dire à Shimeku de venir ici ?
Impossible, il est presque 23h45. Et demain on va surement vous transférer à l’infirmerie du campus.
D’accord, je vais dormir maintenant, je me sens fatiguer. Je dormis durant presque une semaine selon la dame. Elle me l’a dit lorsque je m’étais éveillé. Je trouvai cela énorme quand même, dormir 7 jours en l’espace de 3h dans le monde des rêves. J’allais faire un tour à l’extérieur, selon le docteur, j’étais trop blême et je devais reprendre des couleurs. Et puis quoi encore ? C’est lui qui m’a mis dans une pièce isoler de toute fenêtre… J’espère ne pas rester ici longtemps, c’est moche et sa sen les morts à plein nez.
Le docteur m’annonça mon transfert au campus. Se sera-le 14 juin, dans 3 jours. Pourquoi ne pas le faire avant ? Ils voulaient me garder sous surveillance encore pour être sûr que je peux être transférer. Je ne suis pas si faible quand même ! J’attendis ce jour avec impatience et lorsqu’il fut arrivé, j’étais content de retourner dans ma <>. Vers 10h00, j’embarquai dans l’ambulance et je fus amener au campus. Je suis maintenant dans l’Ambulance, encore en route. C’est bien long m’y amener… vas savoir pourquoi. L’ambulance s’arrêta, je sortis et je me rendais à l’infirmerie. William et Lyndsey, mes camarades de chambres, m’attendais à l’entrée pour m’accueillir. Will me donna une tape sur l’omoplate gauche et m’aida à me rendre à l’infirmerie avec Lyly. J’en ai encore pour 2-3 mois avec ces bandages à changer au 4 heures, je vais faire quoi de mes journées ? Aucune idée. |
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