Campus Niwa Naishou
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 Self-Overdose

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Ren Phee
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MessageSujet: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyMar 10 Mai 2011, 12:58 am

    Ren mit beaucoup de temps à comprendre ce que sa vie au campus était sur le point de devenir, c'est-à-dire : un véritable enfer! Il passait des heures à fantasmer sur son colocataire, Dwayne Miller. Ce garçon le hantait. Il était partout! Dans ses rêves, dans ses pensées, dans sa soupe, dans le lit tout près du sien. Il était vraiment partout. Partout, sauf dans son putain de lit. Bref. C'était une frustration quotidienne que de ne pas pouvoir le prendre par la nuque, forcer un baiser et descendre sa foutu braguette. Enfin... pour l'instant, notre adonis devrait patienter encore. Il était loin du compte. Ajoutons à cette frustration, les doux plaisirs de ne pas avoir un accès facile et rapide à de la dope et à l'alcool. Pour mieux s'oublier lui-même, la drogue était le meilleur des remèdes. Malheureusement, c'était ce que ce campus de malheur essayait de supprimer. Bien sûr, il ne se le cachait pas, il était junkie, drogué, camé, prenez le synonyme qui vous plait le plus. Cela ne l'empêchait pas pour autant d'être brillant et d'avoir du charisme. Alors, où était le mal? S'il était incapable d'affronter ses problèmes, qu'est-ce que ça pouvait bien leur foutre à eux? La seule drogue qu'on lui autorisait était la musique. Son dernier espoir ; son échappatoire régulière.



    Les préférences musicales de Ren se portait beaucoup sur l'Instrumentale, donc les soundtracks de films ou d'animés. Contrairement à ce que la plupart des gens pensent, il n'aime pas tout ce qui est trop violent comme du metalcore ou ce genre de musique qui cogne sur tout et qui hurle à la Lune. Pour qu'une mélodie soit belle aux tympans de ce jeune homme, il fallait qu'elle soit harmonieuse, vibrante, mais surtout qu'elle est un sens, un message, quelque chose d'intelligent à dire. On peut donc exclure la nouvelle tendance des chansons qui riment sur le fait de fumer du crack et de sniffer de la poudre sur le cul d'une pute.

    Sa chevelure mi-longue et aussi noire que le plumage d'un corbeau se balançait au gré du vent. C'était une petite brise chaude qui caressait son visage agréablement. Au sol, l'air était sec et étouffant comme de la fourrure, alors qu'à quelques pieds dans les airs, c'était un peu plus frais. Cette douce atmosphère mariait bien la mélodie qui explosait dans ses écouteurs. Ren en avait des frissons sur la peau. The Animatrix. C'était définitivement un film qu'il devait regarder un jour ou l'autre. Avec une telle musique, ça ne pouvait pas être mauvais et low budget.

    Un sentiment de mélancolie l'avait submergé, comme ça, ce matin. Les larmes lui étaient montées aux yeux et pour ne pas paraitre faible devant sa muse, il avait décidé de prendre une douche vite fait et de monter directement sur le toit du dortoir. Aucune envie d'aller manger à la cafétéria. Il devait laisser couler cette peine avant de se présenter devant des gens. Quelqu'un ne ferait que passer et lui demander ''Ça va?'' tout bonnement et il était presque certain qu'il éclaterait en sanglot comme un gamin. Et c'était bien comme ça qu'il se sentait, comme un gamin de cinq ans qui n'a plus sa maman.

    Elle n'avait même pas voulu de lui. Elle l'avait abandonné. Elle était partie sans laisser de mots, sans rien dire, sans l'espoir d'un ''je t'ai aimé, mon fils''. Cette ambiguïté lui martelait le cœur. Et les larmes coulaient à flot. Il était pathétique.

    Là. Debout. Sans espoir de guérison.


    Spoiler:
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Ayalis Sobe

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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyMar 10 Mai 2011, 4:10 pm

Ayalis était de mauvaise humeur. Elle n'avait toujours pas changé la coloration bleu de ses cheveux, définitivement horrible, et le décalage horaire entre sa tchéquie et l'australie commençait à se faire ressentir, et pour finir, on ne lui avait toujours pas attribué de chambre. Pratique, quand on est fatigué. Après avoir appris cela de la charmante sale bonne femme du bureau, Ayalis avait de nouveau abandonné ses valises dans un coin, non sans y avoir prélevé ses denrées de premières nécessitées, à savoir son mp3, un vieux truc pourri qui continuait de marcher par une quelconquie volonté divine et pas mal de bande adhésive. Mais Ayalis ne voyait aucune raison de s'en racheter un tant qu'il marchait, même s'il avait une forte tendance à changer de chanson dès qu'il le voulait. Son autre objet nécessaire était, lui, son exemplaire de Dom Juan de Molière. C'était une vieille édition que son psy lui avait offert. Quand il avait compris que la seule idée qu'Ayalis avait de l'amour était celle de Cendrillon ou d'une quelconque héroïne de Disney, elle avait eu le droit à lire toutes les tragédies et histoires qui finissent mal possibles. De Antigode à Oedipe et de Hamlet à Dom Juan, elle avait vite changé d'opinion sur les princes et les princesses qui avaient peuplés son enfance. C'était quand même triste de penser que 14 ans d'efforts de la part de sa mère pour en faire une princesse digne du meilleur des disney avaient été balayés par quelques bouquins. Mais c'était de loin l'une des choses qu'Ayalis regrettait le moins.
La jeune fille était donc littéralement tombée sous le charme du personnage de Don Juan créé par Molière .
Ce qui est quand même un comble...
Et finalement, associé au fait que c'était un cadeau de son psy, le livre était vite devenu un des objets préférés d'Ayalis.

Il fallait vraiment qu'elle arrête avec son psy. A ce rythme, elle n'allait plus tarder à lui dédier un culte.

Tout en pensant à toutes ces choses inutiles, Ayalis avait finalement trouvé le chemin du toit. Elle esperait y trouver un peu de vent, parce qu'au niveau du sol, ça manquait sérieusement d'air. juste histoire de dégrader encore plus son humeur, sans doute.

Elle ouvrit donc le porte avec fracas, et la referma d'un violent coup de pied, faisant au passage encore un peu plus de bruit. De toute façon, quand elle était dans cet état, pour peu qu'elle soit seule, elle passait sa colère en envoyant valdinguer tous les objets environnants. Relents de sale gamine trop gatée. On ne supprime pas si facilement le passé.
Ayalis se dirigea directement vers le bord du toit où elle s'assit, les jambes au dessus du vide. Elle alluma son mp3 sur le chant des canons* de l'Opéra de quat'sous. Elle adorait cette oeuvre totalement décalée et dégenerée, dont le seul but semblait de mettre en scène le plus d'imbécilités et d'improbabilitées possibles.
Elle ouvrit ensuite son livre à la page de la première tirade de Don Juan : "Quoi ! Tu veux qu'on se lie à demeurer au premier objet qui nous prend, qu'on renonce au monde pour lui, et qu'on n'ait plus d'yeux pour personne?"
Elle récitait plus qu'elle ne lisait, mais trouvait toujours cela aussi juste. Toutefois elle se lassa vite de cette réplique qu'elle connaissait si bien, et s'allongea sur le dos , les jambes toujours dans le vide, le livre sur la figure.

Malgré tout, elle avait eue le temps de l'apercevoir. Un type. Assis. Et merde! Depuis quand?
Evidemment, elle, uniquement accompagnée de son individualisme, ça aurait été surprenant qu'elle puisse faire attention à quelque chose d'autre qu'elle même.
Mais la seule idée de ne pas être seule lui avait accroché un solide sourire sur le visage. Elle n'arrivait jamais à être de mauvaise humeur avec quelqu'un à côté de toutes façons. Elle avait un blocage.

Ayalis se remit debout et se dirigeat vers le type en question avec un "Salut!" sonore. Comme d'habitude, elle et ses gros souliers n'avaient même pas l'idée de pouvoir déranger.
La première chose qui la frappa était qu'il était beau.
Ayalis ? Une fille qui s'arrête aux apparences ? Si peu.
Mais, c'était indégniable. Il était beau. Cheveux bruns, visage bien dessiné... et le reste du corp sorti du même moule sans défauts. D'une certaine manière, il n'y avait pas de quoi être surprise. Ayalis avait déja croisé quelques spécimens qui attiraient le regard à des kilomètres à la ronde dans ce campus. A croire qu'un psychopathe est forcément beau.
Vous dites ? Noooon, pas du tout du genre à faire des généralisations, cette fille.

La jeune fille et ses cheveux bleus vinrent donc se mettrent à côté du jeune homme et de ses cheveux bruns. accroupie à côté, Ayalis avisa des écouteurs dans les oreilles de son interlocuteur. Vivement interressée, elle lui pris un écouteur et l'échangea avec le sien.
"Tu veux écouter?" demanda-t-elle en lui proposant son propre écouteur. Elle n'attendit cependant pas sa réponse pour le lui mettre dans l'oreille. Encore une fois, une délicatesse d'éléphant en pleine course...
La musique du type se laissait écouter. Mais Ayalis avait toujours eu du mal avec le tout instrumental. Dans ce genre, seule la musique classique trouvait grâce à ses yeux. Et puis il faut dire aussi qu'avec du Kurt Weill dans l'autre oreille, c'était difficile de se faire une idée.

*https://www.youtube.com/watch?v=fUyz7B_0oYE&feature=related

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Ren Phee
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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyVen 13 Mai 2011, 12:33 am


    Au bout d'un moment, Ren s'était assis, tendant une jambe et repliant l'autre contre son torse. Il appuya son menton sur son genou en contemplant le ciel azur. Des larmes un peu amères continuaient de couler le long de ses joues pâles. Elles tombaient sur son pantalon, mais c'était le dernier de ses soucis. On aurait pu lui arracher ses vêtements ou le battre jusqu'à ce que mort s'en suive, il s'en foutait éperdument. Afin de bien se noyer dans les lancinants élans musicaux qui éclataient contre ses tympans, le jeune homme avait monté le son jusqu'au maximum. Trop subjugué par sa douleur et son monde personnel, ou aussi parce qu'il se rapprochait toujours dangereusement de la surdité avec un tel éclatement des oreilles, qu'il n'entendit pas la porte qui menait au toît claquée avec violence. Il n'entendit pas non plus le sonore ''SALUT'' qu'elle lui lança sans aucune peur. La plupart des gens dans ce campus était soit, très méfiant, soit pas très enclin à parler avec les autres. Peut-être par peur de tomber sur quelqu'un encore plus paumé qu'eux?

    Il ne remarqua la jeune fille qu'une fois qu'elle eut envahi son espace vital. Juste à ses côtés, elle lui vola un de ses écouteurs et se le fourra dans l'oreille. Le volume indécent ne semblait pas la déranger. Elle lui fourra à son tour, son propre écouteur dans les oreilles. Les deux musiques ne collaient pas ensemble, malgré cela, Ren aima l'effet que cela produisit sur son humeur misanthrope. Son machisme l'obligea à cacher ses larmes de crocodile. D'un geste nonchalant, il passa le revers de sa main sur ses yeux, comme s'il chassait une vulgaire poussière. Haha, mais à quelle illusion tu te prêtes, pauvre tâche? Ses iris sapphires étaient cernés par les veinules de ses yeux qui avaient rougis sous le coup d'un trop-plein d'émotions. Sans parler des sillons qui parcourraient encore ses joues. Vraiment! Quel imbécile!

    La première chose qui le frappa chez cette jeune fille furent ses cheveux bleus. Du premier coup d'oeil, il les aima de par leur extravagance et leur originalité. Il n'aimait pas quand les gens ne faisait que mettre une ou deux mèches de couleurs seulement. Comme s'ils n'osaient pas vraiment et ne voulaient pas que ça se remarque trop. Toute la tête, c'était beaucoup mieux! Un faible vint se poser sur ses lèvres. Cette fille avait définitivement un petit quelque chose. En tout cas, elle était la première à lui enlever d'une rafale d'initiatives une dose de regrets qu'il conservait sur son coeur. Il n'avait toujours rien dit. C'était sûrement la meilleure chose à faire. Avec le volume actuel dans ses oreilles, il aurait hurlé pensant qu'il parlait sur un ton normal. Ren porta son attention sur le livre que sa compagne musicale tenait entre ses mains. Dom Juan de Molière? Haha. Ça collait plutôt bien. Son sourire s'élargit sans pour autant être celui de tous les jours. Une amélioration notable, cependant. Il retira l'écouteur de la demoiselle pour ne pas lui hurler dessus.

    « Dom Juan, hun? Les inclinaisons naissantes après tout, ont des charmes inexplicables, et tout le plaisir de l'amour est dans le changement. On goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages le coeur d'une jeune beauté, à voir de jour en jour les petits progrès qu'on y fait ; à combattre par des transports, par des larmes, et des soupirs, l'innocente pudeur d'une âme, qui a peine à rendre les armes, à forcer pied à pied toutes les petites résistances qu'elle nous oppose, à vaincre les scrupules, dont elle se fait un honneur, et la mener doucement, où nous avons envie de la faire venir. »

    Durant son petit étalage de ses connaissances, Ren avait porté une main à son coeur et prit son air le plus enflammé. Son père avait tellement insisté pour qu'il s'implique à son ancienne école. Son paternel entendait par là de s'introduire dans un club renommé et populaire... Et Ren avait choisi le théâtre pour bien l'énerver. Étrangement, il avait aimé cette expérience et le rôle de Dom Juan lui allait comme un gant. On se demande bien pourquoi.



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Ayalis Sobe

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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyVen 13 Mai 2011, 4:55 pm

Ayalis écoutait le curieux mélange formé par les deux musiques diamétralement opposées. Une musique instrumentale, une autre à parole. Une musique avec un mixage, une autre aux accents de fanfare. Une au rythme calme et répétitif, une autre au rythme précipité. Ben quoi ? Les opposés s’attirent, c’est prouvé.
Et il n’en ressortait qu’un brouhaha où on pouvait de temps en temps reconnaitre une note. Excellent. Ça lui donnait envie de rire. Néanmoins elle n’en eu pas le temps, car son voisin lui pris l’écouteur, comme elle l'avait fait précédemment et commença à réciter Dom Juan. Il déroula toute une partie de la tirade avec une jolie conviction. Mieux que ça. Il jouait cette tirade. Et il avait l'air très convaincu de ce qu'il débitait. Un Don Juan adolescent à problèmes? ça le fait !

Le sourire d’Ayalis s’allongea encore, lui donnant sans doute au passage un air légèrement béat. C’est qu’il y mettait du cœur. Avec un air enflammé sans doute un peu ridicule, car elle préferait l'image du Don Juan calme et posé, avec juste son petit sourire en coin. Malgré ce détail Ayalis était terriblement heureuse de trouver quelqu’un capable de faire ça sur le campus. De toute façon, quelqu’un qui aime et connait dom juan ne pouvait être qu’une bonne personne…. Quoi qu’en y réfléchissant, c’était plutôt le contraire… Peu importe, il n’avait pas besoin d’être une bonne personne pour qu’Ayalis l’apprécie. Connaitre Dom Juan était déjà suffisant. Par conséquent, oui, elle appréciait déja le garçon capable de rebondir si facilement sur ce genre de détail, qui plus est si c'est pour réciter du Molière.

Ayalis l’écoutait avec un réel plaisir. Ça lui allait bien, et il le faisait bien. Mais il s’arrêta finalement avant la fin de la tirade.

« Quoi ? Déjà fini ? » Dit Ayalis avec un air faussement boudeur, mais néanmoins réellement déçue.
« hoho !»Repris-t-elle avec un air malicieux « Ne me dit pas que tu connais pas la suite ! »Elle reprit alors elle-même : « Mais lorsqu’on est maître une fois, il n’y a plus rien à dire, ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini et oh puis non, c’est trop long ! Alexandre, autres mondes, conquêtes amoureuse blablabla Fin.
...Enfin, monsieur, je dois dire qu’assurément, done Elvire elle-même ne vous eut pas renié. »
Ajouta-t-elle d’un air faussement distingué, en le regardant du coin de l’œil.

Elle avait finit par remarquer les yeux rouges. Mais cela ne la perturba pas outre mesure. Premièrement parce que dans un campus pour "jeunes à problèmes", ça ne devait logiquement pas être si inhabituel, et deuxièmement parce qu’elle-même avait tellement eut les yeux rouges dans son enfance qu’il aurait été malvenu de sa part de faire un quelconque commentaire. Evidemment, il y avait une différence entre elle pleurant pour obtenir ce qu’elle voulait et lui pleurant pour une raison sans doute plus grave et plus honnête, mais Ayalis ne pouvait visiblement pas comprendre cette subtilité, trop occupée par sa petite personne, qui, actuellement, bien qu’heureuse d’avoir trouvé quelqu’un qui connaisse son Don Juan sur le bout des doigts, se vexait de ne pas avoir l’exclusivité de cette connaissance . Ainsi contrariée de ne pas être celle qui ait le plus de culture, Ayalis se sentit obligée de surenchérir. Elle remit son écouteur dans l’oreille du jeune homme et mis en route un extrait de Don Giovanni de Mozart. Elle essaya au moins, mais dût attendre que son mp3 se décide à répondre correctement à la pression de son doigt sur les touches, car l’épave qu’elle tenait entre les mains avait encore décidé de la contrarier et s’arrêta d’abord sur Barbara Ann des Blind Guardian avant de sélectionner enfin le bon morceau.

« Un mp3 ne devrait jamais faire ce qu’il veut.» Dit-elle très sérieusement en regardant son voisin dans les yeux.

« Enfin, ce Don Juan là, je te mets au défi de me le réciter ! Mais tu es peut-être aussi chanteur d’opéra ? » ajouta-t-elle sur un ton qui hésitait entre le défi et la taquinerie.
Elle se mordit alors violemment la langue en réalisant qu’elle venait de donner à l’autre les informations qu’elle voulait essayer de lui extirper pour voir si oui ou non, elle avait plus de culture que lui, et satisfaire ainsi son ego.

Pour le test de culture, on repassera.
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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyDim 15 Mai 2011, 1:15 pm


    A Bar bar bar bar Barbar Ann. Ren avait sursauté en entendant la musique enjouée partir dans ses oreilles, alors que sa compagne tentait difficilement d'atteindre le morceau qu'elle souhaitait lui faire écouter. C'était vraiment une antiquité qu'elle tenait entre ses mains. Un mp3? Il n'en avait plus vu depuis que les Ipod étaient sortis sur le marché. La plupart des jeunes s'étaient jetés sur le nouvel appareil et avait jeté l'ancien aux poubelles. Hum, rectification. Les jeunes enfants riches et pourris gâtés avaient agi de la sorte. Un peu comme lui. Son père lui payait tout ce qu'il voulait, tant qu'il ramenait de bons résultats scolaires. Récemment, enfermé dans ce campus de merde, il n'arrivait pas pu se tenir au courant des derniers jouets sur le marché. Tant pis! Son Ipod était encore bon. On lui avait, bien sûr, retirer son Iphone, étant donné qu'il y avait répertorié les numéros de ses fournisseurs en drogue. Putain, qu'il aurait bien voulu se prendre quelques gellules pour bien se geler la gueule. Une fois encore, tant pis!

    « Un mp3 ne devrait jamais faire ce qu'il veut. »

    Sur ça, il était bien d'accord, mais il ne fallait quand même pas trop espérer de ce bout de plastique et de fils électriques. Cela tenait déjà du miracle qu'il fonctionne encore correctement. Ren se retint d'en faire part à la jeune fille. Il ne la connaissait pas beaucoup, mis à part son goût pour le théâtre ou la littérature... Ouais, bon, il ne connaissait rien d'elle. Même pas son prénom. Alors, il ne voulait pas prendre la chance de l'offusquer par ses commentaires de petit aristo' à deux balles.

    La musique décolla dans ses oreilles. L'instrumental du début lui plut beaucoup. Elle n'avait pas eu besoin de le lui dire. C'était typiquement de l'opéra. Malheureusement, il n'avait pas pris les cours nécessaires pour le lui réciter. Le théâtre avait été la seule chose qu'il avait fait, et dans l'unique but d'énerver son paternel. Il avait participé à ce club pendant deux ans, alors il n'en connaissait que les grands noms, soit Sophocle, Molière, Ionesco, Euclide, Shakespeare & on en passe, on en passe. Il ne connaissait pas toutes les pièces par cœur, mais Dom Juan avait été l'un de ses plus grands coup de cœur. On ne se pose pas de question, lui-même étant un tombeur libertin.

    « Malheureusement, je n'ai fait que du théâtre, pas de l'opéra. Et je chante comme une merde, de toute façon. Maiiiiiis, ne me dis pas que toi tu en serais capable ? »

    Fit-il en portant une main à son cœur, et adoptant un air faussement impressionné. Il la provoquait juste un petit peu. Si elle était capable de le lui réciter réellement... là, il serait peut-être sur le cul. Mais, il en doutait fortement.
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Ayalis Sobe

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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyLun 16 Mai 2011, 2:27 pm

« Ne regarde pas mon mp3 comme ça, il fait ce qu’il peut. C’est pas de sa faute si je pouvais pas avoir mieux !! »

Ayalis avait bien remarqué le regard de son interlocuteur, qui se demandait visiblement comment cette antiquité marchait. Et elle savait parfaitement que l’objet qu’elle tenait dans les mains n’existait plus depuis un moment. C’était un vieux truc qu’elle avait récupéré en arrivant au centre de correction, parce que ses parents lui avaient déjà vidé ses multiples comptes en banques, et qu’ils ne lui avaient étrangement pas donné toute sa panoplie électronique dernier-cri pour aller se faire corriger son pseudo côté psychopathe fraichement découvert. Mais, malgré le fait qu’elle insultait très fréquemment l’appareil, elle préférait son fidèle bout de plastique à un quelconque Ipod. De un parce que depuis qu’elle n’était plus l’enfant chérie, elle était devenue vraiment avare et avait trouvé le prix exorbitant, ensuite parce que de toute façon, à l’époque elle n’aurait pas pu se l’offrir, et enfin parce qu’elle ne voulait pas revenir à toutes ses habitudes si superficielles d’enfant gâtée. Mais ce dernier point était sans doute plus une excuse qu’autre chose. Mauvaise foi chérie.

En tout cas, son voisin ne broncha pas lorsque les premières notes du commandeur furent chantées. Il avait donc surement déjà écouté, voire même apprécié de l’Opéra. Pour avoir tenté quelques fois de le faire découvrir à ses congénères du centre de correction, Ayalis savait qu’en général le genre était plutôt mal accueillit chez les gens de son âge, surtout lorsqu’ils sont des délinquant ou « ados à problèmes » selon la formule pompeuse du campus.
Pour résumer, elle était en compagnie d’un type « à problèmes », capable de réciter dom juan , d’apprécier un opéra et particulièrement bien foutu… le monde est totalement dépourvu de logique, c’est tellement plus simple quand on a affaire à des stéréotypes.

« Malheureusement, je n'ai fait que du théâtre, pas de l'opéra. Et je chante comme une merde, de toute façon. Maiiiiiis, ne me dis pas que toi tu en serais capable ? »

Haha ! Mais c’est qu’il se payait sa tête, le bellâtre. Si il espérait la vexer avec ça…

« Hé ! Malheureusement, mes talents de chanteuse s’arrêtent bien avant de pouvoir m’en prendre à du Mozart. »dit-elle avec l’air le plus désespéré possible, pour continuer à lui donner la réplique dans le genre du surjoué. « De toute façon, je me vois pas trop chanter la partition d’un chanteur basse, et puis rien que pour épargner tes pauvres petits tympans, je vais éviter. Quoique vu le volume sonore que tu leur imposais tout à l’heure, ils doivent pas être si sensibles. » Ajouta-t-elle d’un ton faussement moralisateur.

Cela dit, Ayalis avait une furieuse envie de changer de piste sonore, parce que Mozart a beau être un génie, la scène du commandeur était loin d’être la plus dynamique, et la capricieuse demoiselle se lassait vite des musiques qui ne bougeaient pas assez à son goût. Mais elle hésitait à couper la musique alors que son voisin écoutait. En temps normal, elle ne se serait même pas posée la question, mais puisqu’il avait réussit à lui prouver son existence par le fait qu’il connaissait Dom Juan, Ayalis prenait en compte le fait qu’il pouvait avoir des envies, des préférences. Aussi elle abandonna vite son écouteur pour laisser à l’autre le loisir d’écouter alors qu’elle bougeait.
A être accroupie comme ça, elle avait évidemment fini par avoir des fourmis dans les jambes. Elle fit donc quelques pas sur le toit, sautilla un peu pour faire partir cette désagréable sentsation, puis revint vers le détenteur de son fidèle mp3.
Elle était fatiguée. Décidément le décalage horaire est une mauvaise invention. Elle s’allongea donc sur le dos, ses jambes tendues contre le mur. Cette position lui donnait entre autre une formidable contre-plongée sur le visage de son compagnon, et mettait par la même occasion les trainées sèches sur ses joues en valeur.

L’idée lui vint alors. Ce type avait fait du théâtre et pris la peine de s’apprendre sérieusement le rôle de Dom Juan, qui est loin d’être un des plus faciles. Il semblait apprécier l’opéra, bref, il avait une certaine culture. Et en plus de cela, il avait un Ipod plutôt récent. Ayalis ne se tenait plus trop au courant des avancées technologiques dans le domaine de la musique, mais ce modèle était surement ultérieur à son internement. Donc cher. Et pour finir, il semblait avoir pleuré sans trop de retenue avant qu’elle ne débarque.
Un enfant gâté aussi ? Après tout, ça correspondait à sa vision (stéréotypée comme d'habitude) du gamin roi, c’est ce qu’elle avait été. Toujours posséder les objets dernier-cri, être éduqué au contact des arts, puisque c’est une occupation de personnes friquées que d’acheter des tableaux, et pleurer sans aucun complexe.
Evidemment, pour le dernier point, elle était moins sûre du « sans complexe », mais le fait de pleurer était selon elle significatif.

« A tout hasard, tu serais pas un sale gamin pourri gâté aussi, toi ? » demanda-t-elle de but en blanc. Les preuves étaient maigres, vraiment maigres. Et d’ailleurs, ce n’était même pas forcément des preuves. Pleurer pouvait vouloir dire qu’il était triste ou préoccupé, avoir un Ipod pouvait signifier qu’il avait beaucoup économisé, et connaitre donc juan pouvais simplement montrer qu’il avait fait du théâtre. Mais dans le fond, ayalis avait déjà décidé que non, et qu’il était aussi un enfant gâté, parce que l’idée lui plaisait bien.

« Parce que tu vois, tu as ton Ipod qui a l’air pas mal récent, tu as aussi l’air d'être pas mal cultivé, et puis visiblement, tu étais en train de pleurer sacrément avant que j’arrive. »

Elle s’était sentie obligée de lui dire ça, comme s’il s’agissait d’une justification, et sans se rendre compte qu’elle venait au passage de lui balancer cette histoire de larmes en pleine figure alors qu’elle avait pris le parti d’en faire abstraction quelques minutes auparavant.
Si le manque de tact avait fait partie des péchés capitaux, Ayalis aurait déjà été damné pour une bonne centaine d’éternités.
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Ren Phee
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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyLun 25 Juil 2011, 2:53 am

[Un peu tard, mais la réponse est arrivée >__<;]

    Il aurait bien aimé la voir chanter de l'opéra. Bien que ce ne soit pas son genre de musique, il savait apprécier. Talent inutile numéro 80 d'un gosse de riche? Peut-être bien. En tout cas, il savait que l'opéra était un genre très particulier qui demandait une force, mais également une justesse, hors pair dans la voix. Ce n'est pas le genre de talent qui soit donné à tout le monde. C'est d'ailleurs d'autant plus impressionnant lorsque cela sort d'un petit bout de femme. Ren fut secrètement déçu. Il aurait vraiment aimé la voir chanter de l'opéra, il s'attendait presque à cette éventualité. La jeune fille lui fit un bref commentaire sur la dureté avec laquelle il traitait ses pauvres tympans. Savoir écouter de la musique très très fort pour se donner la force de quitter l'univers terrestre. Talent inutile numéro 202 d'un gosse de riche. Ça, c'est sûr et assuré. Quand on possède tout, et plus encore, on ne peut pas vraiment s'empêcher de chigner et de croire que l'on mérite mieux que ça encore. Alors, se retirer en pleine crise d'adolescence dans sa chambre avec la musique au max, il connaissait bien. Mais comment expliquer cela sans avoir l'air terriblement arrogant?


    « Je crois que je suis né à moitié sourd. J'ai toujours écouter ma musique aussi forte, et les habitudes ont la vie dure ces jours-ci. »


    Comme ça! Faire comme si de rien était. Comme si ce n'était que banal et quotidien, comme tous les autres. Parce que c'est comme ça quand on est gosse de riche. Savoir se taire et se rabaisser au niveau des autres. Un autre talent caché. Un commentaire un peu plus haut que les autres et vous êtes rangés au rang des snobinards et des faux-culs. La vie de riche, c'est pas toujours facile... Ahaha! Quelle connerie, tout de même.

    La jeune fille se leva et fit quelques exercices pour se délier les jambes. Et c'est toujours dans des moments comme ceux-là que des fourmis vous prennent dans les jambes. Ren voulut se lever et bouger aussi, mais il avait bien trop peur que ce soit vu comme une imitation de mauvais goût. L'enfer, c'est les autres ! Et pas qu'un peu. Un peu après qu'elle se soit couchée sur le toit et qu'elle l'ait observé d'un peu plus près, elle lui posa une question qui le prit au dépourvu. Que répondre à ça? De plus, le jeune homme aux cheveux de jais avait bien noté le ''aussi'' qui signifiait que c'était également le cas de son interlocutrice. Son explication hasardeuse le mit légèrement mal à l'aise.


    « Euh.. je... oui, on peut dire ça. »


    Sale gosse de riches, c'était bien ce qu'il était... et il s'en serait sûrement passé. Tant pis. C'était comme ça. Et oui, il pleurait à chaudes larmes comme un gamin sur un toit. Si ce n'était pas assez pathétique. On aurait presque cru lire un mauvais scénario de films romantiques à deux balles. Quelques minutes auparavant, il aurait tout donner pour pouvoir déballer son sac devant quelqu'un. Noyer cette personne dans son flot incessant de paroles, de souffrances, de pe-peines mineures qui lui donnaient des insomnies. Sauf que là, maintenant, il n'en avait plus la moindre envie.


    « Nous, gosses de riches, on pleure toujours pour rien, c'est pas très important. Nos petits problèmes de famille, d'amour, de vie... ça sera jamais aussi fort que la famine, la torture ou la dictature... mais on s'en tape, parce qu'on croit tellement que le centre de l'univers c'est nous.... En tout cas, si tu m'as vu pleurer, t'inquiète pas pour moi, je vais bien.... ou ça ira mieux bientôt. »


    Autant changer la note un peu mélo-drame que venait de prendre cette conversation.


    « Tu t'appelles comment au juste, belle inconnue? »


    Et sur ces paroles, il lui offrit son plus beau sourire. Un peu charmeur? Toujours.
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Ayalis Sobe

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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyLun 25 Juil 2011, 6:01 pm

Spoiler:
S’il était né moitié sourd, il le serait sans doute totalement aujourd’hui avec un tel volume.
C’est ce qu’Ayalis ne pensa pas. Elle ne fit pas franchement attention à la justification du jeune homme, simplement parce qu’elle ne l’attendait pas. Elle se contenta de lui faire un sourire vaguement désolé qui ne signifiait pas grand chose en lui même. Une sorte de « oh, ça doit pas être facile », plus pour la forme qu’autre chose. Elle même ne l’avait pensé que très vaguement, juste parce que c’est le genre de chose que la bienséance veut que l’on pense dans ce genre de cas. Une sorte de compassion réflexe, sans même se demander si elle avait lieu d’être.

En revanche, Ayalis prêta immédiatement plus d’attention à la réponse pourtant moins structurée qu‘il apporta à la question qu’elle venait de lui poser.
On peut dire ça ? Mais disons-le alors. Et voilà, classifié le pauvre garçon. Malgré la petite réserve de la réponse, il avait déjà une belle étiquette plaquée dans le dos, dans l’un des multiples casiers remplis de dossiers oubliés sur des semi inconnu qui occupaient la pauvre petite tête d’Ayalis. Dans le tiroir des enfants gâtés, se trouvait maintenant un dossier « dom juan », à défaut du nom qu’elle ne pensait même pas à lui demander. Elle s’était mis à l’appeler ainsi pour elle même, sans même s’en rendre vraiment compte.

Les effets secondaires du décalage horaire continuant progressivement de l’assaillir, elle eu un peu de mal à se concentrer sur le flot de paroles qui s’ensuivit. Mais elle saisit l’essentiel : il lui donnait raison. Aussi bien parce qu’il était effectivement un enfant gâté, comme elle l’avait décidé, que parce qu’il pensait à peu près la même chose qu’elle sur les larmes de crocodile éternellement versées par les enfants de leur genre.
Il avait raison, et renvoyait à Ayalis sa propre image. En effet, la torture, la famine, les dictatures… elle s’en fichait pas mal. Comme tout le monde, elle s’accordait bien sur à dire que c’était horrible, et qu’il fallait faire quelque chose. Elle s’aventurait même à verser quelques larmes sincères à l’occasion, mais revenait toujours à elle, oubliant bien vite les malheurs des autres, surtout s’ils lui étaient trop désagréables. Elle pensa un instant que ses parents avaient perdu à la renier, car elle aurait repris d’une main insensible à souhait les entreprises familiales et aurait sans doute fait prospérer les affaires. Son image en bureaucrate l’ennuya bien trop vite pour qu’elle ait le temps de regretter quoi que ce soi.
Malgré ce miroir tendu, la jeune fille ne se désolait pas plus que cela de la si peu reluisante image qu’elle voyait d’elle, et c’est sans doute ce qui en faisait une véritable enfant gâtée.
Jusqu'à ce qu’il lui dise de ne pas s’inquiéter pour lui. A la vérité, elle ne s’était pas inquiétée un instant de le voir pleurer. Elle en fut presque -presque- gênée, et détourna un peu le regard, dans lequel perçait une pointe de honte. Elle se focalisa sur un petit nuage qui stagnait au dessus d’eux. Il n’y avait plus la légère brise qu’elle était venue chercher sur ce toit, et l’air s’était réchauffé à mesure que le soleil montait dans le ciel.
…ça ira mieux bientôt. Elle n’en doutait pas. Elle connaissait ça. Encore bien, il était bien plus simple pour elle de penser ça.

La jeune fille en avait presque la gorge sèche. La seule autre personne qui lui ai jamais déballé des vérités comme ça, c’était son psy. Elle regarda un certain moment son don juan de voisin sans trop savoir quoi dire. Si elle avait pensé faire de la psychanalyse en montant sur ce toit !

Exactement… , fut l’unique et médiocre réponse qu’elle pu lui trouver. Elle se mit à chercher désespérément quelque chose à ajouter en se rongeant obstinément les ongles. Elle n’aimait pas du tout cette atmosphère tendue et lourde. Quel stéréotype ! on se serait refait du Woody Allen avec une telle scène.
Elle n’avait jamais vu un seul Woody Allen.

Ce fut lui qui détruisit le silence. Elle l’aurait béni rien que pour ça. Il lui était bien sympathique, à toujours dire et faire ce qu’elle pensait.

haha. Ayalis…Sobe. Et quand est-il du non moins bel inconnu ? Un autre nom que Don Juan Tenorio peut-être ? demanda-t-elle en plaisantant.

Elle étouffa un bâillement au moment ou il lui répondait. Ou comment donner à la seule personne pour qui vous avez de l’intérêt l’impression que vous vous foutez totalement de ce qu’il dit. Le tact, toujours.

Désolée, j’ai pas fait exprès, mais je suis arrivée ce matin, j’ai le décalage horaire sur le dos. Se justifia-t-elle en rigolant.

Elle se remit assise, craignant un peu de s’endormir si elle restait allongée. Elle ne savait vraiment pas tenir en place.
Ayalis tâtonna un peu et pris un de ses écouteurs, qu’elle mit à son oreille, avec l’idée de mettre une musique bien énergique pour restée éveillée. Quelque chose comme Headlong, de Queen. Sauf que l’appareil, toujours plein de sollicitude pour ses oreilles, choisi ce moment pour épuiser le restant de batterie, et s’éteint.
Non non non ! Revient ! s’écria Ayalis, comme si elle essayait de réanimer un mourant. Mais rien à faire. Quelle ironie, c’était son mp3 qui s’endormait lorsqu’elle, essayait de rester éveillée. Elle gratifia la machine au bois dormant d’une bordée d’injure en tchèque, à défaut de l’envoyer balader contre un mur, comme elle l’aurait fait si elle avait encore eut ses comptes en banques.
Elle poussa un soupir et se tourna vers son interlocuteur, se décidant à lui parler pour éloigner le spectre du sommeil.

Enfin, tu sais, les larmes, ça peut aussi être très bien, après tout, y’a beaucoup de filles qui aiment les types sentimentaux. Bon, je ne dois pas t’apprendre grand chose, j’imagine que tu as déjà utilisé ça. Ho, je parle pour rien dire, ça m’énerve. Tu sais ou il y a des ordinateurs ici, que je puisse recharger mon bout de plastique musical ?


Dernière édition par Ayalis Sobe le Mer 24 Aoû 2011, 2:22 pm, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyMer 10 Aoû 2011, 4:56 pm

[HJ : Pas grave, on comprend très bien quand même ;D]

    « J'aurais bien envie de te dire que je m'appelle Dom Juan, mais mes parents n'ont pas eu la clairvoyance nécessaire pour le faire. Malgré tout, j'ai quand même un nom peu ordinaire, à mon sens, en tout cas. Ren Phee pour vous servir, mademoiselle Sobe. »

    Toujours en position assise, il fit une légèrement courbette vers l'avant, comme il l'avait si souvent faire autrefois dans les réunions de famille. Normalement, il y avait un baise-main additionnel, mais Ren ne voulait pas effrayée la jeune fille avec des manières archi-aristocratiques. Ayalis répondit d'un bâillement qui fit sourire Ren, bien loin d'être offusqué. Elle s'excusa en riant. Décalage horaire? Alors, d'où venait-elle? Si elle était fatiguée à ce point, et c'est seulement à ce moment que Ren perçut enfin les traces du manque de sommeil sur le visage de son interlocutrice, cela voulait sûrement dire qu'elle venait d'assez loin de Sydney.

    Elle s'attaqua directement à sa pauvre antiquité, dont la fonctionnalité tenait réellement du miracle, qui venait tout juste de mourir sous ses yeux. C'est vrai que les vieux modèles avaient une longévité plutôt courte. Il fallait presque toujours recharger cette petite bête de technologie. Désavantage maintenant pulvérisé par la nouvelle génération du produit. C'était une danse en amélioration sans fin. Puis, après s'être mis à l'évidence, elle replongea dans le sujet que Ren avait tenté d'éviter.

    Des larmes nécessaires? Ô combien de fois lui avait-on dit que l'eau était signe de purification, de pureté et de renouveau? Avant de guérir complètement, il faut passer par un déluge de larmes qui détruit tout sur son passage. Vraiment, il n'en croyait pas un mot. C'était de bien jolies images, mais c'était tout. Comment promettre à quelqu'un que tout ira bien quand on en a aucune idée. Sauuf que la jeune fille ne fit pas référence à cela, mais plutôt à la capacité de se taper des filles qui seraient séduites par ses larmes. Haha, c'était bien vrai.... Si seulement il n'était pas homosexuel. Certaines filles sont des bombes sexuelles, il peut le reconnaître, mais elles ne lui font ni froid, ni chaud. Redoutant une certaine homophobie chez sa jeune amie, il préféra se taire.

    « Je ne crois pas qu'il y ait une salle d'informatique dans le campus... On peut toujours vérifier. Sinon, le meilleur moyen serait de te rendre en ville et de chercher un petit cyber-café quelque part... Je t'aurais bien prêté mon laptop, mais on me l'a confisqué. »

    Il eut un petit rire amer. Comme si le couper du reste du monde pourrait éventuellement le rendre meilleur. Au mieux, ça le rendra agressif. Plus qu'il ne l'ait déjà envers le monde entier.

    « Tu veux qu'on aille faire un tour? Le soleil ne va pas tarder à se pointer et il fera trop chaud pour rester sur le toit. »

    [HJ : Pardon pour cette courte réponse D:]
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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyLun 29 Aoû 2011, 12:21 pm

Faire un tour ? Café ? ville ? C’était un programme bien sympathique à Ayalis.
« Excellente idée ! Bougeons un peu ! Inutile de chercher quelque chose qui n’existe pas ! Et puis un café, c’est exactement ce qu’il me faut ! »
Elle se mit debout et s’étira, puis s’avisa des deux objets qui lui encombraient les mains. Elle glissa son mp3 dans une poche de chemise et regarda son livre avec insistance pendant quelques instant en se demandant ce qu’elle allait bien pouvoir en faire. Elle s’apprêtait à en faire la réflexion tout haut, quand, suite à un détour relativement acrobatique et imprévu de ses pensées elle s’entendit demander « ce qu’elle avait bien pu faire de son portefeuille . »
S’engagea alors une enquête à voix basse. Quand avait-elle eu son portefeuille en main pour la dernière fois ? Vraisemblablement à l’aéroport, pour le passeport. Ou après ? ou avant…
« a bien y réfléchir, il est surement dans ma valise… Je crois que je l’ai laissée dans le hall… »
Conclusion : M. Phee, nous passons dans le hall avant d’aller ou que ce soi. Je ne ferai rien avant d’avoir récupéré mon argent. Et d’ailleurs, allons le chercher de suite.
Redoutant, après la courbette, le bon vieux cliché du « laissez-moi vous tenir la porte », très populaire dans les hautes sphères, elle se dépêcha d’aller ouvrir la porte du toit et de la lui tenir ouverte. Quelques 14 ans dans son monde aristo bourgeois lui avaient suffit pour faire une overdose de galanterie, de gentlemen et autres «usages ». D’ailleurs pour ce que c’était la plupart du temps hypocrite, il valait en général mieux économiser sa salive. Combien de fois, à son sujet, avait-on parlé de « l’adorable petite » en pensant « la sale gamine ».

Changeant radicalement de préoccupation, Ayalis passa la descente de deux étages à retourner le nom de Ren dans tout les sens possibles.
… ren… ren phee… phee… phee ren…
Elle se mordillait obstinément l’intérieur de la joue, tracassée. Peu importe la manière d’envisager ce nom, elle était incapable de lui donner une origine. Tout ce qu’elle pouvait dire est qu’il y avait peu de chances pour qu’il soit originaire d’Europe de l’est, ou l’on trouve plus de y et de z. Néanmoins, il fallut qu’Ayalis loupe une marche et se morde de ce fait violement l’intérieur de la joue pour qu’elle se décide à poser la question.
« Ren Phee ? C’est quelle origine ça ? »

Arrivés au bâtiment administratif, Ayalis embrassa le hall du regard et, mue par une impulsion contraire à toute bourgeoise bienséance, jura. Encore eu-t-elle la présence d’esprit de le faire en tchèque.
Bien que toujours dans le coin du hall où la jeune fille les avaient laissées, l’une de ses valises avait été retournée sur le sol. Non pas qu’elle ai pensé retrouver à coup sûr sa valise en parfait état dans un endroit pareil, mais au moins l’avait-elle espéré.
Avec une exaspération tout à fait bourgeoise cette fois ci, elle se rendit sur les lieux de l’hécatombe et poussa ses affaires du bout du pied. Elle eu d’ailleurs la surprise d’apercevoir son portefeuille en dessous d’un pull, et la plus grande surprise encore de constater qu’il n’avait pas été vidé. Sans doute les billets de 500 avaient-ils semblé suspect aux vandales, vandales, qui, très certainement, ignoraient que la valeur d’une couronne tchèque est très inferieure à celle d’un dollar australien, ou peut être avaient-ils été interrompus, toujours est-il que les billets étaient toujours là. Ayalis ramassa un billet de 500 couronnes et le regarda avec étonnement.
« Je n’avais pas changé mon argent ? » demanda-t-elle, visiblement au billet. Ce dernier se garda d’ailleurs bien de lui répondre.
« Bon… » soupira Ayalis en se tournant vers Ren « il y a des bureaux de change ou une banque dans cette ville ? »
La proposition de chercher une salle informatique dans le campus venait donc définitivement de se faire évincer au profit d’un tour en ville.
Ayalis lança un regard au contenu de sa valise répandu par terre. Quelle flemme ! Elle n’avait aucune envie de ramasser ça maintenant.
« ça ne peut pas être pire » conclut-elle avec un haussement d’épaule. Jugeant donc l’incident clôt, elle poussa ses affaires en tas dans le coin, jeta son livre dans la valise béante, glissa ses billets dans une poche et advienne que pourra. Elle prit également son portable dans la valise épargnée, lequel lui indiquait d’ailleurs qu’elle avait manqué un appel de son psy… pourquoi ? bof, il rappellerai bien.
Ne possédant pas de sac à main, le portable se retrouva dans une poche arrière du jean d’Ayalis.
« …bon » dit ayalis en regardant Ren, pour lui signaler qu’elle était prête à partir.


Spoiler:
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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptySam 24 Sep 2011, 6:44 pm

[Putain, je suis vraiment une merde... je réponds beaucoup trop tard à notre RP O___O. Tu ne m'en veux pas, Aya de mon coeur ç_ç? <3]

    Ren acquiesça et s'étira en pensant qu'il avait bien besoin d'un café lui aussi. Bien qu'il n'ait rien fait de la journée, le jeune homme était particulièrement éreinté. Peut-être à force de pleurer ou de réfléchir à des choses dont il n'aurait jamais la réponse? En tout cas, il n'aurait effectivement pas de réponse alors pourquoi se fatiguer avec des détails aussi futiles? Ren reporta donc son attention sur Ayalis qui semblait en pleine méditation intérieure. Un souci? Oh, disparation du porte-feuille de la demoiselle. Alors qu'il allait lui ouvrir la porte pour se diriger vers le Hall, la jeune fille le prit par surprise. Elle se précipita sur la porte pour la lui tenir. Ren étouffa un petit rire et ne fit que hausser un sourcil. Il l'aimait de plus en plus, celle-là. Ils auraient fait un beau duo dans le monde de la bourgeoisie actuelle. Ah-ha. Il fit comme s'il avait une grosse robe à transporter en la prenant par les devant et fit une légère courbette pour la remercier de sa galanterie. Puis il dévala les escaliers avec sa nouvelle amie.

    « Ren Phee ? C’est quelle origine ça ? »

    « C'est un croisement d'aristocratie britannique et de fééries japonaises. »

    Puis, ils débouchèrent enfin sur le hall d'entrée du campus. Dans un coin de la pièce se trouvait les valises d'Ayalis ou du moins, ce qu'il en restait. Apparemment, des petits imbéciles avaient trouvé très amusant de la dévaliser. Haha. Quel jeu de mots. Oui, bon, ta gueule Ren, c'est pas drôle. Il ne dit rien, observant Ayalis, attendant une crise... qui ne vint pas. Elle dit quelque chose dans une langue qu'il ne connaissait pas et se dirigea vers ce qui restait de ses effets personnels. Ren la suivit, curieux de voir le désastre. Le jeune homme fut très étonné de voir qu'on ne l'avait pas déposséder de son porte-feuille. Eh bien! C'est qu'ils étaient vraiment cons ces voleurs. Elle prit un billet dans ces mains et Ren en reconnut l'origine. On est cultivé ou on ne l'est pas, hun. Tout en dégageant ses affaires de la voie, elle lui demanda s'il y avait un bureau de change dans le coin.

    « Et si je te payais un café. Si tu crois que c'est encore des manies de bourgeois trop bien implanté, détrompe-toi, tu m'en paieras un une autre fois. Et avec une patisserie, en plus. Et allez, go, on y va maintenant, j'ai une de ses faims. »

    Et il poussa les portes du hall d'entrée pour partir en direction du cyber-café. Il avait bien vu aussi que Ayalis avait passé son portable dans sa poche de jeans arrière. Il devrait se souvenir de lui demander son numéro pour pouvoir l'appeler de temps à autre. Elle est trop sympa cette fille.
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MessageSujet: Re: Self-Overdose   Self-Overdose EmptyJeu 29 Sep 2011, 2:43 pm

[ Aya de ton coeur *w* ? Formulé comme ça, évidemment que je t'en veux pas U_u (oui, je suis un âne qui marche à la carotte, et alors ?)]


Alors certes, Ayalis n'aimait pas la galanterie bourgeoise, mais elle était également bien trop avare pour refuser lorsqu'on lui offrait quelque chose, quoi que ce soit... En somme, Ayalis s'asseyait vite sur ses principes... Pour elle ça s'appellait la polyvalence.Et pour d'autres, c'est simplement moins glorieux...
Ainsi donc, autant elle avait été ravie d'entendre Ren parler de lui offrir son café, autant elle ne se retint pas le moins du monde de grimacer à l'idée de devoir lui payer un café ET une patisserie.

Enfin, il faut relativiser. Ne pas changer son argent signifie ne pas pouvoir le dépenser signifie une marge de temps avant de "rembourser" Ren signifie qu'il aurait peut être oublié d'ici là... Oui bon, ne rêve pas trop quand même.
"Bon bon" tenta-t-elle de se convaincre " Je lui doit bien ça, et puis il est sympa et puis..."
Et puis tomba vite à court d'argument. Aussi la question fût-elle reléguée un peu plus loin, dans la catégorie "on verra bien, laissons aller le monde."
Quel lyrisme cela dit en passant.
Ils sortirent du hall, et Ayalis se fit agressée par un rayon de soleil qui lui tomba brutalement dessus sans le moindre scrupule !
"Il fait chaud !" constata-t-elle en toute inutilité. Oui, oui, pas habituée à la chaleur Ayalis, un peu plus froid le climat en République Tchèque il faut dire.

Elle suivit donc Ren qui partait en direction de la ville, baillât encore une fois au moment ou elle atteignait les escaliers, et evidemment, se cassa la figure dans lesdits escaliers. Se rattrapa de justesse à Ren, puisqu'il fallait bien qu'il serve à quelque chose, et, après quelques pas acrobatiques, retrouva l'équilibre.
"whaaaa!" fut la seule chose qu'elle put dire après avoir vu le bitume d'aussi près. Très expressive effectivement, l'art de la réthorique viendra après.
Elle finit par retrouver un language articulé pour s'excuser auprès du pauvre... Comment dire ? poteau ? rambarde ? très utile canne en tout cas.

"ha! C'est dangereux d'être fatiguée! Je t'ai fait mal ?"

hum. oui bon, ce n'est pas forcément une excuse, mais c'est déja pas mal de la part de la Li-lis, contentez vous de se que vous avez, vous pourriez avoir moins.


[ bon alors... oui, je sais c'est très très très (très) nul. Je suis désolée,j'ai fait pas mal de remplissages et tout et tout... bref, si vraiment ça ne va pas, dit le moi hein! mais là ,j'ai jamais eu si peu d'inspiration. Bref ._.' ]

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