C’est le silence dans le bâtiment scolaire a ce moment la. C’est un peu normal, les cours son terminer depuis deux heures environs et en ce moment même tous les pensionnaires son surement à la cafeteria pour le repas du soir. Quand les surveillants allé remarquer l’absence de Gabriel lui qui était très surveillé à cause de son statut dans l’école, ils allaient paniquer… Mais la Gabriel avait besoin de se retrouver seul avec lui-même.

Le garçon était assez énerver, il devait se calmer. Il savait très bien que d’être dans un état de colère n’allait qu’empirer les choses. Et la l’image dans sa tête, cette image de vase vide qui se remplit petit à petit par goute de couleur rouge comme le sang. Cette image est bien présente dans sa tête et les goute tombe de plus en plus vide dans se vase qui ce matin était pourtant bien vide. Pourquoi était-il énervé ? On l’a cherché plutôt dans la journée. Un professeur en plus. Gabriel devait faire un écrit parlant d’un joyeux souvenir de famille. Et rendant sa copie vide avec marqué seulement « mon départ pour une nouvelle vie » le professeur n’a pas apprécié alors il a demandé a Gabriel devant tout le monde pourquoi seulement cette phrase. Gabriel l’a regardé dans les yeux ne disant que la vérité il ne comprit pas pourquoi il insistait tant. Puis, forcé de mettre quelque chose d’autre il marqua. « Le meurtre de mon père. » Le professeur alerté envoya Gabriel chez le psy et c’était donc repartit pour une consulte… Gabriel n’aimait pas ca quand il n’avait pas besoin d’y allait ca le soulait plus qu’autre chose. Maintenant il allait être un peu plus surveillé….

Assit sur un siège de cette grande salle qu’est la salle de musique Gabriel laisse aller ses doigts sur le clavier du piano. Fermant les yeux il connaissait tout par cœur de cette aire qui lui était si familier maintenant. Cette chanson lui apporte tellement de souvenir qui pourrait le blesser mentalement, l’énerver l’amener droit au danger mais pourtant elle a un effet contraire. Elle lui rappel simplement qu’il a eu une belle vie avant tout ça et qu’elle continuera d’être belle… Il essaie de s’en persuader. Qu’un jour tout ca ne sera qu’un mauvais souvenir. Se sentiment… cette colère, cette couleur, cette image et cette voix… Tout ca ne sera que du passé, il allait pouvoir s’en sortir…

Continuant d’agité les doigts sur le clavier du piano il savait qu’ainsi ils allaient pouvoir le retrouver il s’en fichait, il ne voulait qu’évacuer. Il voulait être seul malgré cette peur de la solitude. Les yeux fermé il se laissait aller comme il le faisait souvent. L’image qu’il avait dans sa tête. Ce vase qui goute par goute se rempli de plus en plus de sang et toujours présente pourtant, les goute ne tombe plus c’est déjà que ca va un peu mieux. Il fixe cette image dans sa tête. Il s’en approche mentalement pour regarder a l’intérieure, il est a moitié remplie… Encore une moitié et une goute, une seule goute pour que Gabriel Pete les plombs. Il allait devoir parler au psy, il allait devoir être sous calmant, être isoler. Il allait devenir fou… Comme d’habitude rien ne change.

D’un coup, l’espoir qu’il avait de tout oublier, l’espoir qu’il avait pour que tout change le perdit. Il était perdu, il n’y avait plus personne qui pouvait l’aider…. Il fit une fausse note le faisant ouvrir les yeux. Il fixa le piano les mains posé dessus. Il ne bougeait plus. Puis il senti qu’on l’observait alors d’un coup le sourire revint sur ses lèvres et il pencha la tête en arrière pour voir qui était la espérant simplement que ce ne soit pas un adulte….

La veille au soir, Ayalis avait fait une découverte. Après deux mois au campus, elle s’était enfin décidée à vider totalement sa valise. Ou disons plus modestement qu’elle avait retourné ladite valise sur son lit, faisant ainsi l’heureuse connaissance d’un disque de Beethoven à l’abandon au fond de sa valise. Boitier cassé, livret absent, disque rayé. Qu’importe, tant que ça marchait. Et d’ailleurs, ça marchait. Elle l’aurait bien écouté de suite, mais, c’est connu, Beethoven, ça ne s’écoute pas dans une boite à sardine, et l’une des colocataires d’Ayalis était aveugle et muette. Autant dire, auditivement très sensible, et de toute façons, le volume requis pour ce genre de musique d’après la tchèque est prohibé par le règlement des dortoirs. Ce n’est pas qu’elle avait obéit, non, trop égocentrique pour refouler son caprice passager, elle avait, il faut l’avouer, pris le risque de rendre sa colocataire sourde en plus du reste. Pour son plus grand malheur, un surveillent passait par là, et se précipita dans la chambre pour lui hurler « d’arrêter ce boucan ». Non pas qu’il fût incapable de contrôler ses sautes d’humeur, mais le volume sonore ne permettait pas réellement une conversation normale. Après quelques menaces de la part dudit surveillent, Ayalis rendit les armes.


Lançant un regard méprisant au néophyte, elle partit à la recherche d’un endroit plus approprié pour écouter de la musique. Mais, le destin d’acharnant, elle trouva pleine aussi bien la salle audio-visuelle que la salle de musique. Refermant poliment la porte à chaque fois, quiconque serait passé juste après elle dans les couloirs aurait trouvé des poubelles retournées d’un coup de pied rageur.
Il lui fallut donc attendre encore une nuit et une journée entière avant de pouvoir espérer satisfaire son caprice. Malgré ses progrès dans le domaine, ça restait une épreuve pour la jeune fille. A l’heure du diner, elle sorti de sa chambre, vêtue d’une simple chemise blanche masculine, les cheveux fraichement fuchsia battant sur sa nuque au rythme de son pas énergique.
La salle audio-visuelle était occupée par un prof préparant un prochain cours. En se dirigeant vers la salle de musique, Ayalis introduisit l’ongle de son pouce entre ses dents, selon une mauvaise habitude devenue fidèle compagne, et commença à le mordiller avec agacement. S’il y avait quelqu’un dans la salle de musique, elle le virait !!


De ladite salle de musique, s’échappait justement de la musique lorsqu’Ayalis arriva à proximité. Piano. Ben voyons, vous espériez quoi ? Un silence d’or régnant sur la grande salle vide ? Trop facile. La jeune fille se retint pour ne pas ouvrir la porte avec fracas. Parce que la mélodie était belle, parce que le piano était beau. Après quelques pas dans la salle vibrante de notes, il fallut se rendre à l’évidence… Le pianiste valait le piano.
Ayalis se mordilla encore l’ongle. Certes, mais le pianiste, valant le piano et même la mélodie s’il le voulait, ne valait pas Beethoven. Dilemme, pourrait-on dire. Est-ce qu’on interrompt un pianiste valant un piano ? Pour du Beethoven, oui. Excusez-moi du peu, mais la symphonie n° 9, comme Ayalis venait de le lire, ça n’est pas un simple piano.
Elle avait donc ouvert la bouche pour interrompre le pauvre pianiste blond, lorsque ce dernier fit une fausse note et s’arrêta. « Parfait ! » jubila la tchèque. Et le pianiste blond bascula brusquement la tête en arrière pour la regarder. Surprise, Ayalis lâcha son CD qui tomba sur un coin de marche. Le boitier s’ouvrit, le disque s’échappa, tomba lui même quelques marches plus bas, et se fendit.
« Toi ! Je t’en veux ! » Annonça-t-elle au garçon avant d’aller récupérer son CD. Elle se releva avec le CD dans les mains, le monta devant ses yeux et acheva de le briser en deux. Elle soupira pour évacuer son envie de casser quelque chose et reporta son regard sur le pianiste, qui, note, avait les yeux bleus.
« Qu’est ce que tu peux me jouer pour rattraper ça ? » demanda Ayalis en le regardant avec un œil qui avait retrouvé toute sa dose habituelle de malice. et un sourire en coin.

D’un coup, l’espoir qu’il avait de tout oublier, l’espoir qu’il avait pour que tout change le perdit. Il était perdu, il n’y avait plus personne qui pouvait l’aider…. Il fit une fausse note le faisant ouvrir les yeux. Il fixa le piano les mains posé dessus. Il ne bougeait plus. Puis il senti qu’on l’observait alors d’un coup le sourire revint sur ses lèvres et il pencha la tête en arrière pour voir qui était la espérant simplement que ce ne soit pas un adulte….

Non, ce n’était qu’une élève. Soupirant, soulagé, il se retourna afin d’être droit pour le regarder. Apparemment, il lui avait fait assez peur, car la demoiselle avait lâché ce qu’elle avait dans les mains. Suivent l’objet dans sa chute, Gabriel resta muet. C’était un disque. Il tournoyait dans les aires. Gabriel voyait l’image comme au ralenti. Comme si le disque tombait doucement, tout doucement…. Puis, arrivant au sol le temps reprit son cour normal dans la tête de Gabriel et il vit le disque ce fendre en deux parti rattaché par une simple petite partie. Et c’est toujours dans le plus grand des silences qu’il la regarda aller ramasser le CD qui n’est bon qu’à jeter.

Il avait sourit amusé au mot de la jeune fille. Elle lui en voulait ? Et alors ? Il ne la connaissait pas qu’est-ce que ca pouvait donc bien lui faire. Même si il se fichait de ça, les mots qui sortirent de sa bouche, disaient le contraire

- Oh mince, une aussi jolie fille m’en veut…

Affichant un aire au début faussement déçut, il se mit ensuite à sourire. Reluquant la demoiselle, il la détaillait simplement sans commentaire mal honnête dans sa tête blonde. Il se disait, qu’elle était simple, mignonne. Il disait souvent ça de toutes les filles. Les trouvant pratiquement toute belle… Pratiquement, car c’est vrai qu’il arrive qu’il trouve une nana pas à son gout.

Souriant malicieusement la demoiselle lui demanda ce qu’il pouvait jouer d’intéressant pour rattraper la perte de son CD qu’ « il avait causé ». CD qui d’ailleurs avait finit coupé en deux dans sa totalité une fois que la demoiselle l’est- ramassé. Réfléchissant à ce qu’il pouvait bien jouer pour cette demoiselle. Puis un sourire apparut sur ses belles lèvres et il se plaça face au clavier. Il avait vu l’inscription sur le cd, alors il allait lui jouer l’une faite par ce grand homme. Elle était assez simple et il la connaissait pour faute que sa petite sœur l’est saoulée avec ca…

- Assis toi tu pourras profiter de ma musique au mieux !

Sourit amusé et commence à agiter tranquillement ses doigts sur le piano, il jouait « Au claire de lune » de Beethoven. Il la maitrisait pas mal maintenant grâce. Il se demandait même ou est-ce que a sa petite sœur avait connu une musique de Beethoven… Surement dans l’un de ses films a l’eau de rose qu’elle regarde sans arrêt… Il ferma les yeux et vit l’image de sa petite sœur avec un grand sourire le regardant jouer cette musique qu’elle aime tant. Puis, il les rouvrit ne voulant pas faire d’erreur.

- Oh mince, une aussi jolie fille m’en veut…

Ayalis eu envie de lui demander s’il se foutait de sa gueule, mais préféra lui demander de jouer, solution somme toute plus avantageuse pour elle, notamment dans le sens ou elle évitait toute altercation avec le pianiste.
Elle ne le regrettait pas. Sonate pour piano, n° 14. Beethoven. Il se défendait, comme on dit. Certes, elle avait eu peur quand elle l’avait vu fermer les yeux. Quel musicien serait assez stupide pour faire ça ?

Ayalis s’était assise sur une table pour «profiter de sa musique au mieux ». Elle se demanda un instant s’il comptait lui jouer les trois mouvements de la sonate, ce qui l’aurait occupé un bon moment, mais se désintéressa du musicien un peu trop vite pour obtenir sa réponse.
En temps que l’un des morceaux les plus connus de Beethoven, la sonate était familière à Ayalis, qui trouvait d’ailleurs le premier mouvement un peu trop lent et le connaissait trop bien pour que celui-ci ne puisse retenir son attention bien longtemps. Véritable girouette, elle laissa bientôt son attention vagabonder au delà du piano, analysant la salle. C’était une pièce bien équipée. Les murs étaient insonorisés, le piano était situé à la droite du tableau, lui-même à l’opposé de la porte d’entrée. Au dessus du tableau, deux enceintes volumineuses étaient rivées au mur, mais le lecteur CD et l’ampli étaient situés dans une armoire métallique, fermée à clé afin d’éviter que quelques élèves malhonnêtes ne viennent détruire ou voler toute cette belle technologie. Contrariant pour elle. A la gauche du tableau, une porte donnait sans doute sur un local pourvu de matériel. Et près de la porte, d’autres armoires métalliques trônaient.

Ayalis, qui s’ennuyait déjà, se dirigea vers les armoires en question. Elles aussi étaient fermées à clé. Des inscriptions au marqueur indélébile indiquaient sur chaque porte le contenu. Pré-XV^ème, XV^ème, XVI^ème…XXI^ème. Elle donna de légers coups de pied dans une porte et perçu derrière le bruit du métal des sons de plastique entrechoqués. Des CDs. Magnifique.
Certes.

Un problème ?

Oui

Désespérément plantée devant l’armoire XIX^ème, se trouvait une Ayalis qui ne s’était jamais amusée à crocheter les serrures. Elle ne comptait pas voler, encore moins détruire, et il lui semblait que le monde entier tournait de la même manière qu’elle. Du fin fond de son esprit de gamine egocentrique, elle trouvait imbécile d’empêcher aux élèves d’avoir accès à ce qui était supposé les instruire.

Elle finit par se tourner vers le piano et lança à travers la salle, sans la moindre discrétion ni le moindre scrupule à interrompre:
"Tu sais crocheter les serrures ?"

Tout en se disant qu’il avait plutôt intérêt à savoir le faire, parce que c’était d’après elle bien de sa faute si elle n’avait plus son CD et devait piocher dans ceux du campus… au détail près qu’elle n’aurait de toute façon pas pu l’écouter, puisque le reste du matériel était aussi sous clef.

De toute façon, elle avait toujours préféré Presto Agitato dans cette foutu sonate, et s’était toujours demandé pourquoi il avait fallu que ce soit le dernier mouvement. Alors interrompre le pianiste avant, quelle importance ?
… Et puis, après tout, elle trouvait flippante l’idée que le seul truc qu’ait pu lui jouer ce type pour se faire pardonner soit une musique de deuil.

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